Le ministère de l’Energie et de l’Eau n’arrive toujours pas à trouver des voies et moyens afin que la société EDM-SA puisse faire face à ses engagements vis-à-vis de ses fournisseurs en carburant. Ce, en vue d’alimenter et faire tourner ses centrales de production électrique. En effet, les consommateurs maliens vivent déjà les affres des délestages en ce mois de mars.
Pour le moment, le ministre de tutelle qui occupe le poste du président du conseil d’administration de l’EDM-SA observe passivement les désagréments causés à des milliers de clients. Pouvait-il en être autrement ?
Le département s’est contenté de remplacer l’ancien DG démissionnaire. Cette démission fait suite à un conflit d’interprétation des textes sur l’incompatibilité des fonctions de PCA et de membre du Gouvernement. En fait, Amadou Diarra a rejeté la nomination de son ministre de tutelle, Sambou Wagué, comme Président du Conseil d’Administration d’EDM-sa.
Sous la houlette du ministre-PCA Wagué, le conseil d’administration a procédé le lundi 11 mars 2019 à la nomination d’un nouveau directeur général à la tête de la société énergie du Mali (EDM-SA). Le nouveau directeur, M Boubacar Keita qui occupait le poste de directeur général adjoint de l’EDM depuis des années.
Sachant bien les défis et gagné par l’usure au niveau de EDM SA, le nouveau directeur de la première société d’électricité du Mali est conscient de la tâche qui l’attend. Pour autant, aura- t-il les ressources nécessaires pour remettre sur les rails cette société agonisante et qui donne le tournis à tous les maliens ?
Aujourd’hui, le véritable défi qui se pose à EDM-SA est la production, le transport et la distribution de l’électricité dans les familles et surtout de veiller à la permanence et à la continuité du service. Cela passe inévitablement par un bon management, une bonne gouvernance et la mise en place de ressources nécessaires pour suivre et satisfaire l’augmentation des besoins, elle-même tirée par la croissance démographique et l’urbanisation galopante de nos villes et villages.
Toutefois, la société n’est plus en mesure de se procurer les quantités de carburant nécessaires pour alimenter et faire tourner ses centrales de production électrique. Après avoir longtemps dissimulé les contre-performances, EDM Sa a fini par reconnaître l’évidence auprès de ses plus gros clients. Une correspondance en bonne et due forme a été adressée à tous les industriels pour leur enjoindre une déconnexion du réseau du matin jusqu’à 18 heures.
Mahamane Maïga
Pour le moment, le ministre de tutelle qui occupe le poste du président du conseil d’administration de l’EDM-SA observe passivement les désagréments causés à des milliers de clients. Pouvait-il en être autrement ?
Le département s’est contenté de remplacer l’ancien DG démissionnaire. Cette démission fait suite à un conflit d’interprétation des textes sur l’incompatibilité des fonctions de PCA et de membre du Gouvernement. En fait, Amadou Diarra a rejeté la nomination de son ministre de tutelle, Sambou Wagué, comme Président du Conseil d’Administration d’EDM-sa.
Sous la houlette du ministre-PCA Wagué, le conseil d’administration a procédé le lundi 11 mars 2019 à la nomination d’un nouveau directeur général à la tête de la société énergie du Mali (EDM-SA). Le nouveau directeur, M Boubacar Keita qui occupait le poste de directeur général adjoint de l’EDM depuis des années.
Sachant bien les défis et gagné par l’usure au niveau de EDM SA, le nouveau directeur de la première société d’électricité du Mali est conscient de la tâche qui l’attend. Pour autant, aura- t-il les ressources nécessaires pour remettre sur les rails cette société agonisante et qui donne le tournis à tous les maliens ?
Aujourd’hui, le véritable défi qui se pose à EDM-SA est la production, le transport et la distribution de l’électricité dans les familles et surtout de veiller à la permanence et à la continuité du service. Cela passe inévitablement par un bon management, une bonne gouvernance et la mise en place de ressources nécessaires pour suivre et satisfaire l’augmentation des besoins, elle-même tirée par la croissance démographique et l’urbanisation galopante de nos villes et villages.
Toutefois, la société n’est plus en mesure de se procurer les quantités de carburant nécessaires pour alimenter et faire tourner ses centrales de production électrique. Après avoir longtemps dissimulé les contre-performances, EDM Sa a fini par reconnaître l’évidence auprès de ses plus gros clients. Une correspondance en bonne et due forme a été adressée à tous les industriels pour leur enjoindre une déconnexion du réseau du matin jusqu’à 18 heures.
Mahamane Maïga