Située à Sébénincoro côté ouest de Bamako, cette unité industrielle a été inaugurée en décembre dernier par le ministre du Développement industriel, Mohamed Ali Ag Ibrahim. Selon sa promotrice, le montant des investissements est évalué à plus de 300 millions de francs Cfa. Il y a une cinquantaine d’agents au niveau de la société Zabbaan Holding dont une trentaine de femmes. En fait, elles ne sont pas des salariées permanentes, mais elles sont des travailleurs saisonniers. Mais, Aïssata Diakité nourrit l’ambition d’aller plus loin. «Ce n’est pas encore fini. C’est le début de l’investissement. Nous avons besoin d’investissements lourds avec des équipements pour développer d’autres gammes de produits et valoriser nos résidus. Je pense que nous allons encore faire des investissements dans les cinq prochaines années à venir », dit-elle.
Par ailleurs, elle se réjouit de l’accompagnement des autorités en charge du secteur agro-alimentaire. En témoigne son propos : « J’ai déjà bénéficié de l’agrément du code des investissements, qui m’exonère des équipements de production pendant trois ans ».
Selon elle, la société Zabbaan a également eu à mettre en place un partenariat avec l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (Apej). Cette structure a mis à la disposition de notre entreprise 15 stagiaires, tous diplômés des écoles locales au Mali. Toutes les allocations de ces jeunes seront indemnisées par l’Apej. Parce que je suis la première lauréate du programme entreprenariat en Afrique du ministère des Affaires étrangères français. Ce programme a été repris depuis 2016 par l’Union européenne, qui a mis en place une convention avec l’Apej. Ceci afin que les jeunes de la diaspora puissent bénéficier d’un cadre spécial. En fait, je suis un peu utilisée comme un échantillon, un exemple. Et si mon parcours marche, beaucoup d’entrepreneurs passeront par le même chemin a-t-elle soutenu.
« Le ministre du Développement industriel compte nous accompagner pour que nous puissions avoir une place dans la Zone industrielle courant 2018. Il s’agira, pour nous, de construire une usine afin de travailler plus », dit-elle.
Mahamane Maïga
Par ailleurs, elle se réjouit de l’accompagnement des autorités en charge du secteur agro-alimentaire. En témoigne son propos : « J’ai déjà bénéficié de l’agrément du code des investissements, qui m’exonère des équipements de production pendant trois ans ».
Selon elle, la société Zabbaan a également eu à mettre en place un partenariat avec l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (Apej). Cette structure a mis à la disposition de notre entreprise 15 stagiaires, tous diplômés des écoles locales au Mali. Toutes les allocations de ces jeunes seront indemnisées par l’Apej. Parce que je suis la première lauréate du programme entreprenariat en Afrique du ministère des Affaires étrangères français. Ce programme a été repris depuis 2016 par l’Union européenne, qui a mis en place une convention avec l’Apej. Ceci afin que les jeunes de la diaspora puissent bénéficier d’un cadre spécial. En fait, je suis un peu utilisée comme un échantillon, un exemple. Et si mon parcours marche, beaucoup d’entrepreneurs passeront par le même chemin a-t-elle soutenu.
« Le ministre du Développement industriel compte nous accompagner pour que nous puissions avoir une place dans la Zone industrielle courant 2018. Il s’agira, pour nous, de construire une usine afin de travailler plus », dit-elle.
Mahamane Maïga