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Réduction de la nocivité du Tabac : “Sur les questions de santé, l’Afrique n’a pas sa liberté”

Lundi 27 Août 2018

Entre le marteau de la protection sanitaire des populations et l’enclume du besoin de ressources des Etats. C’est là tout le dilemme qu’évoque le sud-africain Dr Kgosi Letlape–Président de HPCSA pour affirmer que l’Afrique n’a pas la liberté de décision sur les questions de santé publique.


En effet, l’industrie du tabac est légale dans nos pays, et dans bon nombre d’entre eux, elle est pourvoyeuse de ressources sous forme  de taxes et vont alimenter le budget de l’Etat qui   doit en même temps veiller à la bonne santé des populations.   
  
"Nous sommes dans une société où de nos jours on parle de liberté individuelle et des choix individuels. A partir de ce postulat, il est important de souligner que la légalisation  de l’industrie du tabac est une bonne chose", indique-t-il.  
Et d'ajouter de façon formelle que cela ne change pas le fait que fumer la cigarette est nocif pour la santé. A supposer que fumer deviendrait illégal, les gens continueraient nonobstant  la règlementation.  
  
"Dans certains pays, l’héroïne est illégale, donc utiliser l’héroïne est illégale, mais les gens continuent d’en consommer ", martèle le Dr Kgosi Letlape.  
  
Pour le Dr Kgosi Letlape, par ailleurs président de l’Ordre des Médecins et Dentistes en Afrique du Sud qui prenait part au séminaire des journalistes reporters africains sur le  thème :   «Réduction de la Nocivité du Tabac: Passerelle vers Une Afrique Sans Fumée?» et qui animait le panel : « Les  produits du Tabac et l’impératif de la santé publique : Comment concilier les agendas contradictoires », la question est certes complexe mais il n'y a pas périls en la demeure. 
  
En effet, il insiste que devant les menaces de la cigarette combustible, il faut déplacer le curseur vers la réduction de la nocivité. Dr Kgosi Letlape est assez tranché. Pour lui l’Afrique doit se doter de moyens d’appliquer à ses propres réalités les dispositions de l’OMS, comme le font les autres pays comme les USA, la Chine et l’Union européenne par exemple. Mais force est de constater selon lui, que l’Afrique a peu de marge de manœuvre. 
Ismaila BA 


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