L’objectif est de présenter le rapport mondial EBA19 et les comparaisons entre pays et présenter les résultats du Mali. Des commentaires ont été faits par Mme Samjhana Thapa agroéconomiste principal « Enabling the Business of Agriculture (EBA) Project Agriculture and Food Global Practice » et son collègue Amadou BA, agroéconomiste principal à la Banque mondiale.
Selon le document de synthèse de la Banque mondiale, la nourriture est indispensable à la vie. Dans de nombreux pays, en particulier dans les pays en voie de développement, les agriculteurs sont les principaux producteurs de denrées alimentaires. Mais, les systèmes de réglementation aident-ils les agriculteurs à acquérir tous les intrants nécessaires ainsi qu’à cultiver et à vendre leurs produits de la manière la plus efficace ?
C’est l’objet du rapport Améliorer le climat des affaires dans l’agriculture. Il indique dans quelle mesure les gouvernements facilitent l’exploitation d’entreprises agricoles par les agriculteurs. Cette étude publie des données sur huit indicateurs : la fourniture des semences, l’homologation des engrais, la sécurisation de l’approvisionnement en eau, l’enregistrement des machines agricoles, l’alimentation du bétail, la protection phytosanitaire, le commerce de la production alimentaire et l’accès au financement.
La production agricole mondiale devrait augmenter de 20% au cours de la prochaine décennie, estime le rapport EBA19. « Cette croissance devrait résulter de techniques agricoles plus efficaces. L’une des solutions permettant aux décideurs politiques de soutenir les agriculteurs dans leurs activités commerciales consiste à promulguer une réglementation qui favorise un accès efficace aux intrants agricoles, tels que les semences, les engrais, les aliments pour animaux, les médicaments vétérinaires et l’eau. La réglementation devrait également prévoir des dispositions régissant la mise sur le marché des produits et l’accès au crédit. Ces questions sont au cœur du rapport Améliorer le climat des affaires dans l’agriculture.
Présentant les résultats du Mali, Mme Samjhana Thapa a relevé des forces et faiblesses. Certes, le pays dispose une réglementation nationale, mais des défis restent à relever. Ce qui signifie que les décideurs politiques devraient mener des réformes au niveau de la réglementation Ce, afin d’apporter des réponses adéquates aux problèmes qui demeurent à plusieurs niveaux. Ce sont, entre autres, l’enregistrement des machines agricoles, la distribution des semences et des engrais, l’accès au financement, la protection phytosanitaire.
En dépit de sa place de pays réformateur, le Mali n’a, par exemple, toujours pas de réglementation sur l’enregistrement des engrais, des machines ou sur la protection de la santé des végétaux, constate l’expert Banque mondiale.
Pour y remédier, Amadou BA propose l’adoption d’un plan d’actions clair, afin que le Mali soit un des meilleurs réformateurs pour améliorer le climat des affaires dans l’agriculture. Il s’agira de faire davantage pour aider le secteur privé dans la conduite de la transformation de l’agriculture et fournir des conduites favorables pour investir et produire.
Pour sa part, le représentant de l’AGRA-Mali, Bourama Dembélé, a salué les progrès du Mali pour améliorer l’environnement sécuritaire, agricole et de l’agrobusiness. Aussi, il a insisté sur l’engagement de la Banque mondiale pour son rôle central dans l’accomplissement du double objectif d’éradication de l’extrême pauvreté et de renforcement d’une prospérité partagée.
Quant au représentant du ministre de l’Agriculture, Alkaidi Amar Touré, il pense que ce genre d’échange est essentiel pour le développement du secteur agricole. Il a ainsi salué l’initiative Améliorer le Climat des Affaires dans l’Agriculture-EBA prise par la Banque mondiale pour aider particulièrement les paysans africains à améliorer la performance agricole grâce à la collecte de données portant sur la réglementation affectant l’environnement des affaires dans l’agriculture. Pour lui, il est important de capitaliser les points de vue des autres pour améliorer les pratiques au Mali.
Mahamane Maïga
Selon le document de synthèse de la Banque mondiale, la nourriture est indispensable à la vie. Dans de nombreux pays, en particulier dans les pays en voie de développement, les agriculteurs sont les principaux producteurs de denrées alimentaires. Mais, les systèmes de réglementation aident-ils les agriculteurs à acquérir tous les intrants nécessaires ainsi qu’à cultiver et à vendre leurs produits de la manière la plus efficace ?
C’est l’objet du rapport Améliorer le climat des affaires dans l’agriculture. Il indique dans quelle mesure les gouvernements facilitent l’exploitation d’entreprises agricoles par les agriculteurs. Cette étude publie des données sur huit indicateurs : la fourniture des semences, l’homologation des engrais, la sécurisation de l’approvisionnement en eau, l’enregistrement des machines agricoles, l’alimentation du bétail, la protection phytosanitaire, le commerce de la production alimentaire et l’accès au financement.
La production agricole mondiale devrait augmenter de 20% au cours de la prochaine décennie, estime le rapport EBA19. « Cette croissance devrait résulter de techniques agricoles plus efficaces. L’une des solutions permettant aux décideurs politiques de soutenir les agriculteurs dans leurs activités commerciales consiste à promulguer une réglementation qui favorise un accès efficace aux intrants agricoles, tels que les semences, les engrais, les aliments pour animaux, les médicaments vétérinaires et l’eau. La réglementation devrait également prévoir des dispositions régissant la mise sur le marché des produits et l’accès au crédit. Ces questions sont au cœur du rapport Améliorer le climat des affaires dans l’agriculture.
Présentant les résultats du Mali, Mme Samjhana Thapa a relevé des forces et faiblesses. Certes, le pays dispose une réglementation nationale, mais des défis restent à relever. Ce qui signifie que les décideurs politiques devraient mener des réformes au niveau de la réglementation Ce, afin d’apporter des réponses adéquates aux problèmes qui demeurent à plusieurs niveaux. Ce sont, entre autres, l’enregistrement des machines agricoles, la distribution des semences et des engrais, l’accès au financement, la protection phytosanitaire.
En dépit de sa place de pays réformateur, le Mali n’a, par exemple, toujours pas de réglementation sur l’enregistrement des engrais, des machines ou sur la protection de la santé des végétaux, constate l’expert Banque mondiale.
Pour y remédier, Amadou BA propose l’adoption d’un plan d’actions clair, afin que le Mali soit un des meilleurs réformateurs pour améliorer le climat des affaires dans l’agriculture. Il s’agira de faire davantage pour aider le secteur privé dans la conduite de la transformation de l’agriculture et fournir des conduites favorables pour investir et produire.
Pour sa part, le représentant de l’AGRA-Mali, Bourama Dembélé, a salué les progrès du Mali pour améliorer l’environnement sécuritaire, agricole et de l’agrobusiness. Aussi, il a insisté sur l’engagement de la Banque mondiale pour son rôle central dans l’accomplissement du double objectif d’éradication de l’extrême pauvreté et de renforcement d’une prospérité partagée.
Quant au représentant du ministre de l’Agriculture, Alkaidi Amar Touré, il pense que ce genre d’échange est essentiel pour le développement du secteur agricole. Il a ainsi salué l’initiative Améliorer le Climat des Affaires dans l’Agriculture-EBA prise par la Banque mondiale pour aider particulièrement les paysans africains à améliorer la performance agricole grâce à la collecte de données portant sur la réglementation affectant l’environnement des affaires dans l’agriculture. Pour lui, il est important de capitaliser les points de vue des autres pour améliorer les pratiques au Mali.
Mahamane Maïga