
L’année 2017qui s’achève coïncide à la 4ème année d’exécution du Contrat Plan État - Office du Niger - Exploitants Agricoles pour la période 2014-2018. Pour l’exercice prochain qui s’annonce, il est prévu une évaluation de cet important outil de programmation quinquennale, base des inscriptions budgétaires soumises, à la présente session. Les résultats issus de cette évaluation, poursuivra t-il, vont également permettre l’élaboration du nouveau contrat plan 2019/2024 Etat-Office du Niger-Exploitants Agricoles.
Par de la campagne agricole 2016-2017, dont le bilan a été également passé au peigne fin, elle a connu des réalisations pertinentes. Ainsi en riziculture, la production totale obtenue est de 731.961 tonnes pour une superficie mise en valeur de 121.073 hectares, avec un rendement moyen de 6 t/ha.
En maraîchage la superficie totale, pour toutes spéculations confondues mise en valeur, a été de 8.148 ha. L’échalote qui est la culture dominante a donné une production de 216.140 tonnes.
En ce concerne la campagne agricole 2017/2018 en cours, à la date du 30 novembre 2017, la superficie totale mise en valeur en riziculture pendant saison est de 119.943 ha sur une prévision de 144.943 ha, soit un taux de réalisation de 82,19% par rapport aux prévisions du contrat plan 2014/2018.
« Le Plan de Campagne Agricole 2018/2019 qui vous est soumis affiche des objectifs ambitieux conformémentau contrat plan 2014/2018 Etat-Office du Niger-Exploitants Agricoles. En riziculture la prévision est de 174.321 ha pour une production attendue de 1.121.000 tonnes de riz de paddy. En Maraîchage, pour toutes spéculations confondues la prévision est de 12.116 ha pour une production attendue de 352.793 tonnes.
Pour les cultures de diversification la prévision totale est de 8.985 ha pour une production totale attendue de 145.515 tonnes.
Pour le PDG de l’Office du Niger, l’année qui s’annonce devra se traduire par le renforcement du rôle de l’Office du Niger dans l’atteinte de l’autosuffisance et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays.
C’est dans cet esprit que le projet de budget 2018/2019 élaboré, a été équilibré en emplois et en ressources à 26,521 milliards de FCFA contre 33,577 milliards en 2017, soit une diminution de 21,01% consécutive à la réduction des activités de certains projets, notamment le PAPAM et Molodo Nord qui tirent vers leurs fins.
Ce projet de budget table sur une continuité de la coopération avec l’ensemble des Partenaires Techniques et Financiers et l’allocation par l’État de 5 milliards de FCFA représentant 68,18% des engagements pris dans le Contrat Plan. L’insuffisance est jugulée par l’utilisation d’une partie de la redevance eau pour l’entretien du réseau primaire.
Ibrahim Youssef