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Le président Ibrahim Boubacar Keïta : «la TICAD a tenu toutes ses promesses»

Lundi 2 Septembre 2019

A l’issue des travaux de la 7è Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad VII), auxquels il a pris part, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta a exprimé sa satisfaction au sujet de son séjour au Pays du Soleil Levant.


Le président Ibrahim Boubacar Keïta : «la TICAD a tenu toutes ses promesses»
D’abord, parce qu’il fait partie des rares chefs d’Etat à être reçus au palais royal de l’empereur Naruhito du Japon, mais aussi parce que les préoccupations essentielles de développement du continent africain ont été prises en compte. En ce qui concernent les investissements, l’apport à l’amélioration de la sécurité humaine dans les pays qui subissent la violence, notamment ceux du Sahel.

Le président Keïta n’a pas manqué de remercier le gouvernement du Japon et à l’empereur de lui avoir fait l’insigne honneur de le convier au palais royal. «Le Japon a voulu marquer, lors de cette Ticad, le vif intérêt qui est désormais le sien s’agissant de l’Afrique et de son développement. Tous les sujets qui sont, aujourd’hui, l’objet de nos préoccupations, les plus vives, ont été abordés. Que ce soit la sécurité humaine qui est très chère aux Japonais et à nous également. Lors de notre rencontre avec le Premier ministre japonais Shinzo Abé, nous avons fortement marqué cette commune appréciation de la corrélation qu’il y a entre le développement, la paix et les conditions de vie des gens. Tout cela est de l’ordre du truisme tant c’est connu», a confié le chef de l’Etat à la fin de la Ticad VII.

Il est utile de rappeler que le Japon a connu un drame qui l’a rendu encore plus résilient. Ce pays a subi les foudres de la bombe atomique lors de la deuxième Guerre mondiale en 1945 à Hiroshima et Nagasaki, avant de se relever et convaincre le monde entier par son potentiel technologique et économique et surtout par la capacité de son peuple à se transcender pour répondre à tous les défis. Il y a aussi la légendaire discipline du Japonais qui impressionne. La nation japonaise figure, aujourd’hui, parmi les meilleures.

Avec ce Japon, le président de la République veut s’inscrire dans une vision de coopération intergouvernementale plus poussée. « Nous avons passé en revue notre coopération bilatérale et avons fait le constat que d’année en année, le Japon comme beaucoup d’ailleurs avait fait passer sa coopération par l’intermédiation d’organisations multilatérales que ce soit l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et le Comité international de la Croix rouge (CICR). Nous souhaitons une plus grande coopération intergouvernementale. Je crois que le Japon y est sensible et nous verrons avant la prochaine Ticad ce qu’il en sera », a souligné Ibrahim Boubacar Keïta.

JOINT-VENTURES – Le chef de l’Etat a expliqué aussi avoir fait le constat de la disponibilité des Japonais, en matière de formation des cadres, notamment dans les secteurs de pointe comme l’informatique, les problèmes de sécurité cybernétique. « Tout cela a été conclu d’accord parties. Je pense qu’il y a également à souligner que le secteur privé japonais s’intéresse de plus en plus au montage de joint-ventures avec nos pays, nos compagnies et sociétés privées. Le secteur privé japonais qui est l’un des plus dynamiques au monde, a un regard vers nos pays singulièrement la zone sahélienne en ayant compris que s’il participait au développement de cette zone,

il pourrait par conséquent contribuer à l’apaisement, donc à la paix mondiale », a ajouté le président Keïta qui a aussi évoqué la consécration de deux chercheurs africains par le Prix Hideyo Noguchi (1876-1928). Ce prix porte le nom d’un scientifique japonais qui symbolise la coopération médicale entre son pays et le continent africain. Il est mort au service de l’humanité au Ghana en combattant la fièvre jaune.

Les deux éminents chercheurs africains primés sont le Congolais Jean-Jacques Muyemba Tamfum dans la catégorie de la recherche médicale et l’Ougandais Gerbase Amoswa dans la catégorie des services des médicaux.

Le président Keita a confié que la remise du prix était un grand moment d’émotion. « La mienne était d’autant plus grande que la fille du Dr Amoswa est morte au Mali au cours de ses recherches. Elle faisait partie de l’équipe du regretté Pr Ogobara Doumbo. C’était un moment d’émotion pour nous. Je pense que le Japon est conscient que l’Afrique joue dans la cour des grands. Que des chercheurs africains soient élevés, distingués à un si haut niveau de compétences scientifiques et techniques avérées est un signe des temps. Il n’est plus question uniquement d’accompagner par des subventions, des aides de compassion, mais d’accompagner le développement à des niveaux technologiques et scientifiques parmi les plus élevés du monde.

Cela aussi est un constat que nous faisons», a commenté le président de la République qui a eu un agenda très chargé pour avoir été fortement sollicité par des chefs d’entreprises et des responsables d’organisations des Nations unies. Mais pour Ibrahim Boubacar Keïta, il est clair qu’il faut se projeter au-delà des rencontres. « Il faut créer des situations de convergence d’intérêts pour que le reste suive », a-t-il indiqué.

En parlant des rencontres pour lesquelles il a été sollicité, le chef de l’Etat a expliqué leur portée pour notre pays. Pour lui, un homme comme Yohei Sasakawa, président de la Fondation Sasakawa, qu’il a reçu en audience, n’est plus à présenter. «Yohei Sasakawa est presque le pendant asiatique de Raoul Follereau. Cet homme a décidé de consacrer sa vie à l’amélioration du sort des lépreux pour que la vie leur soit moins rude et que le vivre avec tout le monde dans une société soit moins discriminatoire.

C’est le sens de son combat qui l’a conduit en Inde, à Madagascar et un peu partout dans le monde. Cela est moins connu en Afrique de l’Ouest. Chez nous, il intervient dans le domaine agricole. Mais c’est un bienfaiteur de l’humanité à la suite de son père qui a créé la Nippon Fondation, une fondation à vocation humanitaire d’appui aux plus déshérités en Inde, en Afrique centrale (RDC) et en Afrique de l’Ouest où des compatriotes animent son équipe locale », a rappelé le chef de l’Etat.
Essor.ml














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