Après une riposte en ordre dispersé pour faire face à la pandémie du Covid-19 qui frappe durement les économies, les pays ont désormais a cœur d'afficher un front commun. Lors d'un sommet virtuel d'urgence présidé par l'Arabie Saoudite ce jeudi, les membres du G20 ont annoncé leur intention d'injecter "plus de 5.000 milliards de dollars" dans l'économie mondiale pour "contrer les répercussions sociales, économiques et financières de la pandémie" du nouveau coronavirus. Ces 5.000 milliards se feront sous la forme de relance budgétaire, de garanties de prêts, et de mesures non précisées.
Ces derniers jours, chaque pays tentait d'apporter son propre remède pour compenser les pertes colossales entraînées par l'arrêt brutal de l'activité. Avec un plan de relance de 4.000 milliards de liquidités pour les entreprises, les Etats-Unis, première puissance économique, avaient pris le peloton de tête des mesures d'urgence. Dans son sillage, la Fed s'est même avancée sur 300 milliards d'aides "pour soutenir le flux de crédits". Côté européen, une réponse globale au choc avait tardé, pour finalement aboutir par une promesse de la BCE et sur "750 milliards de rachats de dettes publiques ". En France, le gouvernement a communiqué sur "45 milliards d'euros (qui) pourr(ont) évoluer en fonction de la situation".
En outre, sur les 5.000 milliards, la Chine, d'où l'épidémie est partie, "communique", à elle seule, sur le chiffre de 344 milliards - principalement en mesures fiscales. Lors de la réunion, le président chinois Xi Jinping en a profité pour appeler les pays du G20 à abaisser leurs droits de douane, sujet de tensions entre Pékin et Washington, et à faciliter les flux commerciaux.
Mais pour ce sommet extraordinaire, l'objectif est bel et bien d'afficher un front uni. Les dirigeants présents, parmi lesquels Donald Trump, Vladimir Poutine, Emmanuel Macron et les autres leaders des pays membres du G20 affichent une unité : "Nous sommes fermement résolus à présenter un front uni contre cette menace commune", ont-ils abondé.
Les 20 plus grandes économies mondiales ont également annoncé qu'elles travailleraient avec les organisations internationales "afin de déployer un ensemble de mesures financières solides, cohérentes, coordonnées et rapides".
Enfin, ce G20 a appelé les institutions internationales, dont l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds monétaire international (FMI), à "aider les pays émergents et en développement à faire face aux chocs sanitaires, économiques et sociaux du Covid-19".
Reste que sur ces 5 trillions, le communiqué ne précise pas si le montant inclue les actions des banques centrales, déjà engagées à éteindre l'incendie dans leur pays respectif. Mais il intègre toutes les annonces faites, elles, par les gouvernements pour soutenir leur activité économique.
Le bilan mondial de la pandémie de Covid-19 a dépassé les 21.000 morts et a confiné chez eux de manière inédite plus de trois milliards de personnes.
Latribune.fr avec AFP
Ces derniers jours, chaque pays tentait d'apporter son propre remède pour compenser les pertes colossales entraînées par l'arrêt brutal de l'activité. Avec un plan de relance de 4.000 milliards de liquidités pour les entreprises, les Etats-Unis, première puissance économique, avaient pris le peloton de tête des mesures d'urgence. Dans son sillage, la Fed s'est même avancée sur 300 milliards d'aides "pour soutenir le flux de crédits". Côté européen, une réponse globale au choc avait tardé, pour finalement aboutir par une promesse de la BCE et sur "750 milliards de rachats de dettes publiques ". En France, le gouvernement a communiqué sur "45 milliards d'euros (qui) pourr(ont) évoluer en fonction de la situation".
En outre, sur les 5.000 milliards, la Chine, d'où l'épidémie est partie, "communique", à elle seule, sur le chiffre de 344 milliards - principalement en mesures fiscales. Lors de la réunion, le président chinois Xi Jinping en a profité pour appeler les pays du G20 à abaisser leurs droits de douane, sujet de tensions entre Pékin et Washington, et à faciliter les flux commerciaux.
Le rôle des banques centrales en question
Mais pour ce sommet extraordinaire, l'objectif est bel et bien d'afficher un front uni. Les dirigeants présents, parmi lesquels Donald Trump, Vladimir Poutine, Emmanuel Macron et les autres leaders des pays membres du G20 affichent une unité : "Nous sommes fermement résolus à présenter un front uni contre cette menace commune", ont-ils abondé.
Les 20 plus grandes économies mondiales ont également annoncé qu'elles travailleraient avec les organisations internationales "afin de déployer un ensemble de mesures financières solides, cohérentes, coordonnées et rapides".
Enfin, ce G20 a appelé les institutions internationales, dont l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds monétaire international (FMI), à "aider les pays émergents et en développement à faire face aux chocs sanitaires, économiques et sociaux du Covid-19".
Reste que sur ces 5 trillions, le communiqué ne précise pas si le montant inclue les actions des banques centrales, déjà engagées à éteindre l'incendie dans leur pays respectif. Mais il intègre toutes les annonces faites, elles, par les gouvernements pour soutenir leur activité économique.
Le bilan mondial de la pandémie de Covid-19 a dépassé les 21.000 morts et a confiné chez eux de manière inédite plus de trois milliards de personnes.
Latribune.fr avec AFP