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La cheffe de l’OMC alerte sur les effets « assez graves » de la hausse des taux sur les pays en développement

Jeudi 29 Septembre 2022

Une politique monétaire restrictive destinée à réduire les tensions inflationnistes dans les pays développés alourdit inévitablement le service de la dette et provoque des fuites de capitaux dans les économies émergentes et en développement.


La cheffe de l’OMC alerte sur les effets « assez graves » de la hausse des taux sur les pays en développement
La directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Ngozi Okonjo-Iweala  a estimé, ce mardi 27 septembre, que le relèvement des taux directeurs des banques centrales dans les pays développés a des effets « assez graves » sur les pays en développement, appelant les instituts d’émission à renoncer au resserrement de leur politique monétaire lorsque l’inflation est provoquée par des facteurs liés à l’offre.
« Les banques centrales n'ont pas vraiment d'autre choix qu’augmenter les taux d’intérêt pour combattre l’inflation, mais les répercussions de cette hausse sur les pays en développement sont assez graves », a-t-elle déclaré à l’ouverture du forum public annuel de l’OMC à Genève.

L’ex-ministre des Finances du Nigeria a également précisé qu’une politique monétaire restrictive destinée à réduire les tensions inflationnistes dans les pays développés alourdit inévitablement le service de la dette et provoque des sorties de capitaux dans les économies émergentes et en développement.

« Ce qui se passe dans les pays développés a une incidence sur le poids de la dette des pays émergents et en développement, sur ce qu'ils doivent payer pour assurer le service de la dette et sur la fuite des capitaux de leurs économies vers les pays riches », a-t-elle expliqué.
Appelant à ne pas répéter le manque de solidarité observé, selon elle, pendant la pandémie, entre pays riches et en développement, Mme Okonjo-Iweala a insisté sur l’importance pour les banques centrales de bien déterminer si l’inflation est provoquée par la forte demande ou si la hausse des prix est liée à des raisons structurelles du côté de l’offre.

« S’il s’agit de facteurs liés à l’offre, sur lesquels vous n’avez pas de contrôle, continuer à augmenter les taux d’intérêt est contre-productif​ », a-t-elle averti.

La patronne de l’OMC a, d’autre part, prédit une « récession mondiale » ​alors que le monde fait face à des crises multiples​.

« Nous commencions à voir des signes de relance après la pandémie. Mais le monde est désormais confronté à de nombreuses crises, de la guerre en Ukraine à l'alimentation, en passant par le climat et l'énergie », a-t-elle souligné. Et d’ajouter : « Maintenant, nous devons faire face à ce qui ressemble à une récession mondiale qui approche​. Mais en même temps, nous devons commencer à penser à la reprise. Nous devons rétablir la croissance ». 
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