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Injection de liquidités, lutte contre la Covid-19 : Le Fmi annonce la prise d’effet de 650 milliards de dollars de Dts

Mardi 24 Août 2021

La Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) a annoncé, hier, que l’allocation de Droits de tirage spéciaux (Dts) d’un montant de 650 milliards de dollars prend effet. Pour Kristalina Georgieva cette allocation permettra de fournir des liquidités supplémentaires au système économique mondial, en complétant les réserves de change des pays et en réduisant leur dépendance à l’égard d’une dette intérieure ou extérieure plus coûteuse.


« L’allocation de droits de tirage spéciaux (Dts) la plus élevée de l’histoire (environ 650 milliards de dollars) prend effet aujourd’hui. », a annoncé, hier, la directrice générale du Fmi. A travers une déclaration, Kristalina Georgieva a fait savoir que cette allocation est une véritable injection dans le bras de l’économie mondiale et, si utilisée à bon escient, une occasion unique de surmonter cette crise sans précédent.
 
A l’en croire, « elle permettra de fournir des liquidités supplémentaires au système économique mondial, en complétant les réserves de change des pays et en réduisant leur dépendance à l’égard d’une dette intérieure ou extérieure plus coûteuse ». En ce sens, souligne-t-elle, les pays peuvent utiliser l’espace ainsi créé pour soutenir leur économie et intensifier leur lutte contre la crise. 
 
D’après la patronne de l’institution, les Dts sont distribués aux pays au prorata de leurs quotes-parts relatives au Fmi. Cela signifie, selon elle, qu’environ 275 milliards de dollars sont destinés aux pays émergents et aux pays en développement, dont 21 milliards pour les pays à faible revenu, ce qui représente jusqu’à 6 % de leur Pib pour certains d’entre eux. 
 
« Les DTS sont une ressource précieuse et c’est à nos pays membres qu’il appartient de décider de la meilleure façon d’en faire usage. », confie-t-elle. Avant de souligner qu’afin que les Dts soient utilisés pour le plus grand bénéfice des pays membres et de l’économie mondiale, ces décisions doivent être prudentes et bien éclairées. 
 
Dans la foulée, Mme Georgieva ajoute que pour aider les pays et veiller au respect des principes de transparence et de responsabilisation, le Fmi propose un dispositif permettant d’évaluer les incidences macroéconomiques de la nouvelle allocation, son traitement statistique et sa gouvernance, ainsi que la manière dont elle pourrait influer sur la viabilité de la dette.
 
En outre, le Fmi présentera régulièrement des données actualisées sur l’ensemble des avoirs, des transactions et des échanges de Dts, y compris, dans deux ans, un rapport de suivi sur l’utilisation des Dts.
 
Pour amplifier les bienfaits de cette allocation, le Fmi encourage la réaffectation volontaire d’une partie des Dts des pays affichant une position extérieure solide en faveur des pays qui en ont le plus besoin. Au cours des 16 derniers mois, la cheffe du Fmi indique que certains pays membres se sont déjà engagés à prêter 24 milliards de dollars, dont 15 milliards provenant de leurs Dts actuels, au fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance, qui permet au Fmi d’accorder des prêts concessionnels aux pays à faible revenu. Ce n’est qu’un début, et le Fmi continuera d’œuvrer avec ses pays membres pour poursuivre cet effort, s’est-elle engagée.
 
Dans le même sillage, elle confie que le Fmi étudie également avec ses pays membres la possibilité de créer un nouveau fonds fiduciaire pour la résilience et la viabilité, par l’intermédiaire duquel les Dts réaffectés permettraient d’aider les pays les plus vulnérables à se transformer sur le plan structurel, notamment face aux enjeux climatiques. Une autre possibilité, à l’en croire, consisterait à réaffecter des Dts pour financer les prêts accordés par les banques multilatérales de développement. 
 
Cette allocation de Dts, déclare-t-elle, est une composante essentielle de l’action plus globale que mène le Fmi pour aider les pays à surmonter la pandémie. « Cette démarche prend la forme de nouveaux financements d’un montant de 117 milliards de dollars en faveur de 85 pays, d’un allégement du service de la dette pour 29 pays à faible revenu, ainsi que de conseils et d’un appui au développement des capacités dans plus de 175 pays afin d’assurer une reprise solide et plus durable », précise enfin Kristalina Georgieva.
 
Bassirou MBAYE














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