Gsm Association 2018 a publié une étude sur l’économie mobile de l’Afrique de l’Ouest. Elle note une forte croissance du secteur. «Les recettes totales de l’industrie mobile en Afrique de l’Ouest ont atteint 15,6 milliards de dollars en 2017, une augmentation de 14,8 % par rapport à l’année précédente », renseigne le document parcouru par le Journal de l’économie malienne (Lejecom).
Ce phénomène s’explique en grande partie par l’effet de base résultant de la baisse de 11,8 % des recettes en 2016, qui a été provoquée par le faible taux de croissance économique et, dans certains cas, par la récession économique de certains grands marchés, dont le Nigéria, qui représente à lui seul près de la moitié des recettes de l’industrie mobile dans la région.
Le document souligne que la chute des recettes de l’industrie mobile en 2016 et la reprise économique en 2017 soulignent la forte corrélation entre croissance économique et recettes de l’industrie mobile en Afrique.
Les abonnements mobiles prépayés, très largement majoritaires dans la région, offrent aux utilisateurs une flexibilité qui leur permet d’adapter leur utilisation des services de communication en fonction des évolutions de leur situation financière.
Les recettes continueront à augmenter jusqu’à 2025 mais à un taux de moins de 2 % par an, les bénéfices d’une amélioration des perspectives macroéconomiques et de l’augmentation continue du nombre d’abonnés étant contrebalancés par la pression croissante exercée sur les recettes des services de téléphonie et de messagerie.
L’augmentation du taux d’adoption des smartphones dans la région s’accompagne d’une migration croissante des usages des abonnés vers les services de données, en particulier chez les jeunes. De plus, la plupart des nouveaux abonnés feront partie de catégories de population à faible revenu et dépenseront certainement moins que les abonnés les plus aisés.
«Les opérateurs de téléphonie mobile doivent donc explorer de nouvelles sources de revenus allant au-delà des services de communication de base afin de maintenir une croissance durable », recommande cette association.
Concernant les dépenses d’investissement, Gsm Association note qu’elles ont atteint 2,6 milliards de dollars en 2017. «La baisse de 13,3 % par rapport à l’année précédente peut en grande partie être attribuée à deux principaux facteurs : la faible propension à investir en raison du ralentissement économique et de la chute des recettes de l’industrie mobile en 2016, et la dépréciation des monnaies locales dans plusieurs marchés clés, y compris le Nigéria, ce qui a eu un impact sur le coût des équipements et des services libellés en devises étrangères», précise-t-on.
Les dépenses d’investissement annuelles se maintiendront autour de 2,7 milliards de dollars au cours des trois années à venir, atteignant une valeur cumulée de 8 milliards de dollars d’ici 2020.
Adou FAYE
Ce phénomène s’explique en grande partie par l’effet de base résultant de la baisse de 11,8 % des recettes en 2016, qui a été provoquée par le faible taux de croissance économique et, dans certains cas, par la récession économique de certains grands marchés, dont le Nigéria, qui représente à lui seul près de la moitié des recettes de l’industrie mobile dans la région.
Le document souligne que la chute des recettes de l’industrie mobile en 2016 et la reprise économique en 2017 soulignent la forte corrélation entre croissance économique et recettes de l’industrie mobile en Afrique.
Les abonnements mobiles prépayés, très largement majoritaires dans la région, offrent aux utilisateurs une flexibilité qui leur permet d’adapter leur utilisation des services de communication en fonction des évolutions de leur situation financière.
Les recettes continueront à augmenter jusqu’à 2025 mais à un taux de moins de 2 % par an, les bénéfices d’une amélioration des perspectives macroéconomiques et de l’augmentation continue du nombre d’abonnés étant contrebalancés par la pression croissante exercée sur les recettes des services de téléphonie et de messagerie.
L’augmentation du taux d’adoption des smartphones dans la région s’accompagne d’une migration croissante des usages des abonnés vers les services de données, en particulier chez les jeunes. De plus, la plupart des nouveaux abonnés feront partie de catégories de population à faible revenu et dépenseront certainement moins que les abonnés les plus aisés.
«Les opérateurs de téléphonie mobile doivent donc explorer de nouvelles sources de revenus allant au-delà des services de communication de base afin de maintenir une croissance durable », recommande cette association.
Concernant les dépenses d’investissement, Gsm Association note qu’elles ont atteint 2,6 milliards de dollars en 2017. «La baisse de 13,3 % par rapport à l’année précédente peut en grande partie être attribuée à deux principaux facteurs : la faible propension à investir en raison du ralentissement économique et de la chute des recettes de l’industrie mobile en 2016, et la dépréciation des monnaies locales dans plusieurs marchés clés, y compris le Nigéria, ce qui a eu un impact sur le coût des équipements et des services libellés en devises étrangères», précise-t-on.
Les dépenses d’investissement annuelles se maintiendront autour de 2,7 milliards de dollars au cours des trois années à venir, atteignant une valeur cumulée de 8 milliards de dollars d’ici 2020.
Adou FAYE