«Le Gouvernement de la République du Mali est déterminé à tout mettre en œuvre pour que les besoins humanitaires soient couverts à travers ses programmes et ceux des partenaires», a déclaré M. Samba Alhamdou Baby, Secrétaire Général du Ministère de la solidarité et de l’action humanitaire.
Le contexte humanitaire au Mali demeure marqué par les conséquences de l’instabilité sécuritaire dans le nord et le centre du pays sur le fonctionnement des services sociaux de base, la protection des civils mais également l’exploitation des moyens de subsistance.
Par ailleurs, cette crise continue d’engendrer des mouvements de populations avec notamment plus de 40 000 personnes déplacées internes dans le pays et plus de 130 000 réfugiés installés dans les pays voisins. Toutefois, les améliorations observées sur le plan sécuritaire, par endroits, ont engendré le retour de plus de 589 000 personnes dans leurs localités d’origine selon le rapport de suivi des mouvements de populations de janvier 2018.
En outre, à l’instar des autres pays du Sahel, l’insécurité alimentaire et la malnutrition restent des préoccupations majeures au Mali où environ 795 000 personnes seront en insécurité alimentaire durant la période de soudure (juin à août) tandis que le taux de malnutrition aiguë sévère de 2,6 pour cent est au-dessus du seuil d’urgence fixé à 2 pour cent par l’OMS. Les épidémies et les inondations saisonnières affectent aussi chaque année des milliers de personnes.
«Les organisations humanitaires, en appui au Gouvernement du Mali, restent mobilisées pour fournir une assistance coordonnée aux populations affectées en vue de sauver des vies et de préserver la dignité humaine», a affirmé Mme Mbaranga Gasarabwe, Coordonnatrice Humanitaire pour le Mali.
Au total, 41 organisations humanitaires ont soumis 122 projets à travers l’appel de fonds pour 2018 dans les différents secteurs de l’assistance humanitaire, notamment les abris et les biens non alimentaires, la coordination et les services d’appui, l’eau, l’hygiène et l’assainissement, l’éducation, la nutrition, la protection, la santé ainsi que la sécurité alimentaire.
Pour rappel, les organisations humanitaires recherchaient, en janvier 2017, à travers leur appel initial 293 millions de dollars. Cet appel a été revu à la hausse à mi-parcours pour atteindre 305 millions de dollars. Au 31 décembre 2017, un total de 135 millions de dollars, soit 44 % des fonds requis, a été mobilisé.
Pathé TOURE
Le contexte humanitaire au Mali demeure marqué par les conséquences de l’instabilité sécuritaire dans le nord et le centre du pays sur le fonctionnement des services sociaux de base, la protection des civils mais également l’exploitation des moyens de subsistance.
Par ailleurs, cette crise continue d’engendrer des mouvements de populations avec notamment plus de 40 000 personnes déplacées internes dans le pays et plus de 130 000 réfugiés installés dans les pays voisins. Toutefois, les améliorations observées sur le plan sécuritaire, par endroits, ont engendré le retour de plus de 589 000 personnes dans leurs localités d’origine selon le rapport de suivi des mouvements de populations de janvier 2018.
En outre, à l’instar des autres pays du Sahel, l’insécurité alimentaire et la malnutrition restent des préoccupations majeures au Mali où environ 795 000 personnes seront en insécurité alimentaire durant la période de soudure (juin à août) tandis que le taux de malnutrition aiguë sévère de 2,6 pour cent est au-dessus du seuil d’urgence fixé à 2 pour cent par l’OMS. Les épidémies et les inondations saisonnières affectent aussi chaque année des milliers de personnes.
«Les organisations humanitaires, en appui au Gouvernement du Mali, restent mobilisées pour fournir une assistance coordonnée aux populations affectées en vue de sauver des vies et de préserver la dignité humaine», a affirmé Mme Mbaranga Gasarabwe, Coordonnatrice Humanitaire pour le Mali.
Au total, 41 organisations humanitaires ont soumis 122 projets à travers l’appel de fonds pour 2018 dans les différents secteurs de l’assistance humanitaire, notamment les abris et les biens non alimentaires, la coordination et les services d’appui, l’eau, l’hygiène et l’assainissement, l’éducation, la nutrition, la protection, la santé ainsi que la sécurité alimentaire.
Pour rappel, les organisations humanitaires recherchaient, en janvier 2017, à travers leur appel initial 293 millions de dollars. Cet appel a été revu à la hausse à mi-parcours pour atteindre 305 millions de dollars. Au 31 décembre 2017, un total de 135 millions de dollars, soit 44 % des fonds requis, a été mobilisé.
Pathé TOURE