Sans doute, l’Etat malien a dégagé beaucoup d’approches stratégiques et pris des mesures pour assainir la gestion des deniers publics dans les départements ministériels. Mais, on a du mal à relever ce défi.
Face à ce constat, il est apparu nécessaire d’apporter des innovations qui sont introduites dans le budget 2018 et des nouvelles initiatives pour la moralisation des finances publiques.
Selon Dr. Boubou Cissé, la particularité du projet de loi des finances 2018 réside essentiellement dans la culture du résultat. Pour lui, il ne s’agit pas d’un budget de moyens, mais de résultats.
Pour ce faire, il indique que les budgets des différents départements ne seront plus alloués sur la base d’indicateurs, mais de programmes pertinents et viables. « Aussi, lorsqu’un budget est alloué à un département et que ce dernier n’a pas pu atteindre les objectifs à lui assignés, il verra son budget à la baisse l’année suivante. Mais dans le cas contraire, il bénéficiera d’une augmentation de crédit », explique-t-il.
La mesure n’est pas méchante. Car dit-il, l’effet recherché est d’encourager les départements ministériels à l’atteinte des résultats fixés pour le bonheur des populations.
En plus de cette exigence de transparence, Dr Boubou Cissé informe de la nomination d’un responsable, différent du Directeur des finances et du matériel, auprès de chaque ministre pour s’occuper uniquement de la gestion des crédits alloués aux différents départements. Selon lui, ce mécanisme permet de moraliser efficacement la gestion des deniers publics.
Une autre innovation consiste à responsabiliser les acteurs publics en charge de la gestion des fonds publics. « La mise en œuvre de ces différentes mesures permet de transformer radicalement la gestion des finances publiques », affirme le ministre des Finances.
Mahamane Maïga
Face à ce constat, il est apparu nécessaire d’apporter des innovations qui sont introduites dans le budget 2018 et des nouvelles initiatives pour la moralisation des finances publiques.
Selon Dr. Boubou Cissé, la particularité du projet de loi des finances 2018 réside essentiellement dans la culture du résultat. Pour lui, il ne s’agit pas d’un budget de moyens, mais de résultats.
Pour ce faire, il indique que les budgets des différents départements ne seront plus alloués sur la base d’indicateurs, mais de programmes pertinents et viables. « Aussi, lorsqu’un budget est alloué à un département et que ce dernier n’a pas pu atteindre les objectifs à lui assignés, il verra son budget à la baisse l’année suivante. Mais dans le cas contraire, il bénéficiera d’une augmentation de crédit », explique-t-il.
La mesure n’est pas méchante. Car dit-il, l’effet recherché est d’encourager les départements ministériels à l’atteinte des résultats fixés pour le bonheur des populations.
En plus de cette exigence de transparence, Dr Boubou Cissé informe de la nomination d’un responsable, différent du Directeur des finances et du matériel, auprès de chaque ministre pour s’occuper uniquement de la gestion des crédits alloués aux différents départements. Selon lui, ce mécanisme permet de moraliser efficacement la gestion des deniers publics.
Une autre innovation consiste à responsabiliser les acteurs publics en charge de la gestion des fonds publics. « La mise en œuvre de ces différentes mesures permet de transformer radicalement la gestion des finances publiques », affirme le ministre des Finances.
Mahamane Maïga