Pour les experts de la MINUSMA, l’éducation et la réduction des violences communautaires est l’enjeu de ce projet à Bourem.
Entièrement financé par la MINUSMA, le coût de la réhabilitation et l’équipement de l’école franco-arabe s’élève à plus de 50 millions de FCFA grâce aux fonds assignés aux Projets à Impact Rapide. Cette école est historique car elle a été construite il y a 37 ans, par les communautés de Bourem elles-mêmes.
Actuellement fragilisée par la vétusté, elle était devenue très dangereuse pour les élèves et leurs enseignants. « Cette école existe depuis plus de 35 ans à banco et aucune organisation n’a pris l’initiative d’assurer sa réhabilitation. Aujourd’hui, grâce à la MINUSMA, l’école est réhabilitée avec une qualité de ciment, clôturée, équipée et électrifiée à base d’énergie solaire, » s’est félicité M. Abou Mohamed, Directeur de la Medersa "Darou Al Hadis" de la commune de Bourem.
La Medersa Darou Al Hadis située dans le quartier de Djambourou se donne pour mission de recenser et instruire les enfants désireux d’apprendre en même temps le français et l’arabe dès le premier cycle. Elle contribue également à lutter contre le décrochage scolaire et l’exploitation des enfants par les marabouts dont l’enseignement ne répond pas aux normes académiques. Parmi les onze enseignants, quatre sont francophones, parmi les 500 élèves dont 195 filles sont repartis entre le premier et le second cycle.
Les élèves viennent de la commune de Bourem et des localités avoisinantes. « Conformément au mandat qui est assigné à la MINUSMA à travers la résolution 2364 (2017) du Conseil de Sécurité, notamment en ce qui concerne la restauration de l’autorité de l’Etat et la réduction des violences communautaires, ces projets témoignent de la volonté des Nations Unies de supporter les efforts des autorités de fournir à leurs communautés, les services sociaux de base dont fait partie l’éducation… » A déclaré M. Jean-Louis Queson, Officier des affaires civiles et représentant le Chef du Bureau de la MINUSMA à cette cérémonie.
« C’est toujours avec un réel plaisir que nous recevons les délégations de la MINUSMA à Bourem car, nous apprécions hautement le rôle primordial qu’elles jouent dans notre pays. C’est le lieu de remercier une fois de plus la MINUSMA pour avoir accepté de réaliser un certain nombre de projets pour nos communautés, » a fait savoir M. Amadou Touré, le Maire de la Commune de Bourem.
Dans son allocution, le sous-préfet de Bourem, M. Bakary Keita, a rappelé la construction d'un magasin de stockage de matériel électoral ainsi qu’une salle de conférence de la Mairie. Selon lui, ces deux nouveaux projets expriment la pertinence des actions de la MINUSMA dans la région. « Nous exprimons toute notre reconnaissance à la MINUSMA pour ce qu’elle vient de faire à Bourem, dans le cadre de la restauration de l’autorité de l’Etat à travers l’accès aux services sociaux de base, » a-t-il déclaré.
Mahamane Maïga
Entièrement financé par la MINUSMA, le coût de la réhabilitation et l’équipement de l’école franco-arabe s’élève à plus de 50 millions de FCFA grâce aux fonds assignés aux Projets à Impact Rapide. Cette école est historique car elle a été construite il y a 37 ans, par les communautés de Bourem elles-mêmes.
Actuellement fragilisée par la vétusté, elle était devenue très dangereuse pour les élèves et leurs enseignants. « Cette école existe depuis plus de 35 ans à banco et aucune organisation n’a pris l’initiative d’assurer sa réhabilitation. Aujourd’hui, grâce à la MINUSMA, l’école est réhabilitée avec une qualité de ciment, clôturée, équipée et électrifiée à base d’énergie solaire, » s’est félicité M. Abou Mohamed, Directeur de la Medersa "Darou Al Hadis" de la commune de Bourem.
La Medersa Darou Al Hadis située dans le quartier de Djambourou se donne pour mission de recenser et instruire les enfants désireux d’apprendre en même temps le français et l’arabe dès le premier cycle. Elle contribue également à lutter contre le décrochage scolaire et l’exploitation des enfants par les marabouts dont l’enseignement ne répond pas aux normes académiques. Parmi les onze enseignants, quatre sont francophones, parmi les 500 élèves dont 195 filles sont repartis entre le premier et le second cycle.
Les élèves viennent de la commune de Bourem et des localités avoisinantes. « Conformément au mandat qui est assigné à la MINUSMA à travers la résolution 2364 (2017) du Conseil de Sécurité, notamment en ce qui concerne la restauration de l’autorité de l’Etat et la réduction des violences communautaires, ces projets témoignent de la volonté des Nations Unies de supporter les efforts des autorités de fournir à leurs communautés, les services sociaux de base dont fait partie l’éducation… » A déclaré M. Jean-Louis Queson, Officier des affaires civiles et représentant le Chef du Bureau de la MINUSMA à cette cérémonie.
« C’est toujours avec un réel plaisir que nous recevons les délégations de la MINUSMA à Bourem car, nous apprécions hautement le rôle primordial qu’elles jouent dans notre pays. C’est le lieu de remercier une fois de plus la MINUSMA pour avoir accepté de réaliser un certain nombre de projets pour nos communautés, » a fait savoir M. Amadou Touré, le Maire de la Commune de Bourem.
Dans son allocution, le sous-préfet de Bourem, M. Bakary Keita, a rappelé la construction d'un magasin de stockage de matériel électoral ainsi qu’une salle de conférence de la Mairie. Selon lui, ces deux nouveaux projets expriment la pertinence des actions de la MINUSMA dans la région. « Nous exprimons toute notre reconnaissance à la MINUSMA pour ce qu’elle vient de faire à Bourem, dans le cadre de la restauration de l’autorité de l’Etat à travers l’accès aux services sociaux de base, » a-t-il déclaré.
Mahamane Maïga