Selon le document, la pandémie a déjà provoqué une accélération de l’inflation sur le continent, qui, dans certains cas, dépassait 5 % au premier trimestre de 2020. Cette accélération découle principalement des perturbations dans l’approvisionnement en ressources alimentaires et énergétiques, qui sont pour la plupart importées. Mais pour de nombreux autres pays, la chute brutale de la demande agrégée en raison du confinement et des autres mesures restrictives a facilité les pressions inflationnistes, surtout pour les économies à faible intensité en ressources.
«De façon générale, en dépit de la probable augmentation de l’inflation globale, qui concerne les prix des produits alimentaires et de l’énergie de base, l’inflation sous-jacente pourrait se stabiliser jusqu’au retour de la demande une fois la pandémie sous contrôle », explique la Bad.
Dans la même dynamique, la Bad relève que les dépenses budgétaires expansionnistes pourraient doubler des déficits budgétaires déjà élevés.
«Il est probable que la pandémie et ses conséquences économiques ouvrent la voie à des réponses de politique budgétaire expansionniste dans toutes les économies africaines, ce qui creuserait davantage les déficits budgétaires du continent. En 2020, ces déficits devraient doubler, et atteindre 8 % du Pib dans le scénario de base et 9 % dans le scénario pessimiste.
Cette évolution défavorable de la situation budgétaire aurait pour origine une augmentation des dépenses budgétaires en raison de la prise en charge sanitaire de la Covid–19, allocations chômage, des subventions salariales ciblées et des transferts directs, ainsi que des réductions et des reports d’impôts », révèle le rapport.
Adou FAYE
«De façon générale, en dépit de la probable augmentation de l’inflation globale, qui concerne les prix des produits alimentaires et de l’énergie de base, l’inflation sous-jacente pourrait se stabiliser jusqu’au retour de la demande une fois la pandémie sous contrôle », explique la Bad.
Dans la même dynamique, la Bad relève que les dépenses budgétaires expansionnistes pourraient doubler des déficits budgétaires déjà élevés.
«Il est probable que la pandémie et ses conséquences économiques ouvrent la voie à des réponses de politique budgétaire expansionniste dans toutes les économies africaines, ce qui creuserait davantage les déficits budgétaires du continent. En 2020, ces déficits devraient doubler, et atteindre 8 % du Pib dans le scénario de base et 9 % dans le scénario pessimiste.
Cette évolution défavorable de la situation budgétaire aurait pour origine une augmentation des dépenses budgétaires en raison de la prise en charge sanitaire de la Covid–19, allocations chômage, des subventions salariales ciblées et des transferts directs, ainsi que des réductions et des reports d’impôts », révèle le rapport.
Adou FAYE