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Choguel K. Maïga du M5-RFP à Jean-Pierre Lacroix de l’ONU : «La Transition souffre des handicaps majeurs qui, s’ils ne sont pas corrigés à temps, signeront inéluctablement son échec…»

Jeudi 21 Janvier 2021

En séjour au Mali depuis le dimanche 17 janvier 2021, le secrétaire général adjoint aux opérations de paix de l’ONU (Organisation des Nations Unies), Jean-Pierre LACROIX, a rencontré les acteurs politiques dont Dr. Choguel Kokalla Maïga, président du comité stratégique du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP). Au cours de cette rencontre, tenue le 18 janvier 2021, Dr. Choguel K Maïga a fait savoir que la « Transition souffre principalement et fondamentalement et, de façon non exhaustive, de cinq handicaps majeurs qui, s’ils ne sont pas corrigés à temps, signeront inéluctablement son échec en fin de parcours ».


«La Transition souffre principalement et fondamentalement et, de façon non exhaustive, de cinq  handicaps majeurs qui,  s’ils ne sont pas corrigés à temps, signeront inéluctablement son échec en fin de parcours. Les organes de la Transition souffrent d’un déficit avéré de légitimité, car ils ont tous été installés en violation des idéaux et valeurs pour lesquels le changement a été réclamé par le peuple malien. Le difficile accouchement des organes de la Transition a souffert d’absence totale d’un minimum de consensus et de confiance des forces vives de la nation. C’est pourquoi, en si peu de temps, les autorités de la Transition ont réussi à se mettre sur le dos toutes les forces vives significatives : partis politiques,  syndicats,  société civile,  organisations professionnelles,  etc », c’est en substance ce qu’a déclaré Dr. Choguel Kokalla Maïga, président du comité stratégique du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) lors de sa rencontre avec le secrétaire général adjoint aux opérations de paix de l’ONU (Organisation des Nations Unies), Jean-Pierre LACROIX.

Au cours de cette rencontre, il a dénoncé la militarisation « outrancière » de l’appareil politique et administratif de gestion de l’État. « Leur trop grande implication dans la gestion politique, qui n’est pas leur cœur de métier, a au moins deux inconvénients majeurs : distraire et détourner les FAMAs de leur mission classique légale, c’est-à-dire la défense du territoire, la sécurisation des personnes et des biens, la lutte contre le terrorisme. J’en veux pour  preuve : la multiplication , dans le courant du dernier trimestre de l’année 2020, des points d’implantation et d’incrustation des foyers et bases des groupes terroristes au centre-ouest, au sud et à l’ouest du Mali (Macina, Niono, Markala, Tominian, San, Banamba, Koutiala, Yorosso,  Kadiolo, Kolondiéba, Nara , etc ); la signature de pactes de soumission que certains villages sont obligés d’accepter avec les groupes terroristes; l’enlisement des FAMAs dans les luttes et joutes  politiques », a égrené Choguel K. Maïga.

Pour lui, les autorités de la Transition ont perdu totalement la boussole qui doit les guider pour réaliser par ordre de priorité les objectifs et impératifs du changement : la sécurisation des personnes et des biens, la lutte contre le terrorisme ; la justice pour les victimes des tueries des 10, 11, 12 juillet 2020 à Bamako, ainsi que celles de Sikasso et Kayes ; les réformes politiques, institutionnelles et administratives, sur une base consensuelle et inclusive ; la création des conditions d’élections libres, transparentes et crédibles pour éviter des crises postélectorales ; la lutte contre la corruption et l’impunité ; le respect des droits et libertés consacrés dans la Constitution; la prise en charge de la problématique de la Refondation à travers l’organisation  d’Assises nationales. Par ailleurs, il a mis l’accent sur la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger qui connaît des retards. 

« Nous pensons que le Président de la Transition qui, pour l’instant, est la seule institution la moins  querellée au fond, doit prendre ses responsabilités devant le peuple malien et face à l’histoire pour changer ou rectifier la trajectoire de la Transition. Dans le cas contraire nous courrons tous  le risque grave de conduire le pays dans une nouvelle impasse », a-t-il conclu.
 Le Républicain /Maliweb














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