Au regard des coupures intempestives, le directeur général de l’EDM) se disculpe : « Nous sommes arrivés aux affaires en novembre 2020, nous avions procédé à une analyse très approfondie des causes des coupures et nous avions identifié deux causes principales.
La première cause était due à des contraintes sur l’approvisionnement en hydrocarbures de nos centrales. Cela s’expliquait aussi par beaucoup d’autres facteurs parce que nous avons un volume considérable de consommation d’hydrocarbures. Fort malheureusement en 2020, tous ces volumes étaient portés à plus de 85% par un seul fournisseur qui n’arrivait pas à y faire face ».
« Nous avons réglé ce problème pour 2021. Nous avons lancé un appel d’offre et nous avons mis sur les sites plusieurs fournisseurs. Mieux, chaque fournisseur principal a été suppléé par un fournisseur suppléant.
Pour permettre de prendre rapidement le relais en cas de défaillance du fournisseur principal. Maintenant, on entend plus parler de rupture de combustible sur nos sites. La deuxième cause était le problème de transit sur nos liaisons. Le réseau électrique se subdivise en trois : réseau de transport, réseau de répartition et réseau de distribution. Quand on produit, il faut passer par le réseau de transport, ensuite tu arrives sur le réseau de répartition qui te met sur le réseau de la distribution qui est la livraison au consommateur final. Ce qui se passe c’est que les réseaux de répartition sont totalement défectueux du fait de leur vétusté et du fait qu’ils n’ont pas été réhabilités depuis fort longtemps », ajoute Oumar Diarra.
Pour le patron de l’EDM, le règlement de ces problèmes nécessite un investissement d’envergure. « Le ministre lors de son point de presse l’a dit, on a parlé de 2 300 milliards d’investissement sur les cinq prochaines années. Ce montant, au regard de l’absence d’investissement dans le secteur depuis quelques décennies, n’est pas trop ambitieux pour le secteur », a-t-il rappelé.
Poursuivant, il ajoute : « Nous allons déployer ce plan. Déjà, une bonne partie des 2 300 milliards est mobilisée. Il y a 1 300 milliards qui sont déjà sous le coût du Partenariat Public-Privé. Donc, ce sont des privés qui vont investir et vendre l’énergie. Les due diligence sur cette partie ont été faits. Des contrats de concession sont signés. Il y a certains documents juridiques qui sont en cours de signature. Après, il y a 500 milliards dont le clausing financier est déjà fait. Il est porté par les bailleurs de fonds classiques comme la BOAD, la BID, etc. Ce qui reste à chercher, c’est 499 milliards. Nous allons lever ces 499 milliards sur la place à Bamako en organisant dans les semaines à venir une table ronde des investisseurs ».
Mahamane Maïga
La première cause était due à des contraintes sur l’approvisionnement en hydrocarbures de nos centrales. Cela s’expliquait aussi par beaucoup d’autres facteurs parce que nous avons un volume considérable de consommation d’hydrocarbures. Fort malheureusement en 2020, tous ces volumes étaient portés à plus de 85% par un seul fournisseur qui n’arrivait pas à y faire face ».
« Nous avons réglé ce problème pour 2021. Nous avons lancé un appel d’offre et nous avons mis sur les sites plusieurs fournisseurs. Mieux, chaque fournisseur principal a été suppléé par un fournisseur suppléant.
Pour permettre de prendre rapidement le relais en cas de défaillance du fournisseur principal. Maintenant, on entend plus parler de rupture de combustible sur nos sites. La deuxième cause était le problème de transit sur nos liaisons. Le réseau électrique se subdivise en trois : réseau de transport, réseau de répartition et réseau de distribution. Quand on produit, il faut passer par le réseau de transport, ensuite tu arrives sur le réseau de répartition qui te met sur le réseau de la distribution qui est la livraison au consommateur final. Ce qui se passe c’est que les réseaux de répartition sont totalement défectueux du fait de leur vétusté et du fait qu’ils n’ont pas été réhabilités depuis fort longtemps », ajoute Oumar Diarra.
Pour le patron de l’EDM, le règlement de ces problèmes nécessite un investissement d’envergure. « Le ministre lors de son point de presse l’a dit, on a parlé de 2 300 milliards d’investissement sur les cinq prochaines années. Ce montant, au regard de l’absence d’investissement dans le secteur depuis quelques décennies, n’est pas trop ambitieux pour le secteur », a-t-il rappelé.
Poursuivant, il ajoute : « Nous allons déployer ce plan. Déjà, une bonne partie des 2 300 milliards est mobilisée. Il y a 1 300 milliards qui sont déjà sous le coût du Partenariat Public-Privé. Donc, ce sont des privés qui vont investir et vendre l’énergie. Les due diligence sur cette partie ont été faits. Des contrats de concession sont signés. Il y a certains documents juridiques qui sont en cours de signature. Après, il y a 500 milliards dont le clausing financier est déjà fait. Il est porté par les bailleurs de fonds classiques comme la BOAD, la BID, etc. Ce qui reste à chercher, c’est 499 milliards. Nous allons lever ces 499 milliards sur la place à Bamako en organisant dans les semaines à venir une table ronde des investisseurs ».
Mahamane Maïga