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Alioune Sall : « L’emploi et l’employabilité devront aussi retenir davantage l’attention des pouvoirs publics s’ils sont soucieux de construire un dividende démographique susceptible de stimuler ou soutenir une nouvelle économie post-Covid-19 »

Mercredi 1 Avril 2020

Le directeur exécutif de l’Institut des futurs africains (Ifa) indique que qualifier les conséquences économiques du coronavirus de désastreuses, relève de l’euphémisme. Alioune Sall soutient qu’après la pandémie, les banques centrales devront mettre en place des mesures incitatives pour conduire le système bancaire à avoir de l’appétit pour des crédits aux Pme/Pmi africaines.


« Dire des conséquences économiques de la pandémie qu’elles sont désastreuses relève sans doute de l’euphémisme parce que tous les experts s’accordent à dire que la croissance du Pib africain n’excèdera pas 2 % alors qu’en début d’année, les prévisionnistes la situaient à 2,9 % ». Telle est la conviction du directeur exécutif de l’Institut des futurs africains (Ifa).

Alioune Sall qui s’exprimait dans un entretien accordé au quotidien National Soleil sous la plume de Seydou Ka , se demande dans la foulée ce qu’il en sera de ces projections lorsque la pandémie, dont il faut le souligner, n’en est qu’à ses tout débuts en Afrique, atteindra son pic sur notre continent. « Plaise au ciel que jamais ne se produise le tsunami annoncé, car ce sont des décennies d’efforts qui se verraient réduites à néant », dit-il.

Le directeur exécutif de l’institut basé à Johannesburg ajoute que du fait de l’arrêt des activités, il y a une chute drastique de la demande mondiale pour les produits d’exportation africains.

Car, explique-il, « les six premières économies africaines (Nigeria, Afrique du Sud, Égypte, Algérie, Angola et Maroc) qui font 65 % du Pib du continent sont, pour trois d’entre elles, (Nigéria, Algérie, Angola) fortement dépendantes du pétrole dont le cours mondial a dévissé avec un baril tombé en deçà de 25 dollars. Quant aux trois autres (Afrique du Sud, Égypte, Maroc), elles vont souffrir de la baisse des cours des matières premières qu’ils exportent (or, platine, coton) mais aussi de la fin d’une forme de tourisme mondial avalisée par la fermeture généralisée des frontières ».

Qu’en sera-t-il après la pandémie actuelle ? Pour lui, répondre à cette question, qu’il est juste de se poser, la crise financière de 2008, dit-il, me semble ne pouvoir être d’aucun secours tant la situation est différente. Pour étayer ses propos, il indique que 2008 était une crise financière et celle actuelle est sanitaire et touche ceux sans qui il n’y a pas de finances : les sociétés dans toute leur complexité et toutes les sociétés, riches ou pauvres, du Nord comme du Sud.

A l’en croire, « les solutions d’hier, si elles venaient à être envisagées, relèveraient davantage de -l’entêtement rétrospectif- contre lequel le père de la prospective, Gaston Berger, mettait en garde que de l’imagination créatrice nécessaire pour sortir des sentiers battus et trouver des réponses à la hauteur d’une situation exceptionnelle ».

« Une fois la pandémie maitrisée et les mesures sanitaires actuelles levées, les efforts d’investissement des États devront être poursuivis pour résorber le déficit infrastructurel, y compris les infrastructures sanitaires », défend M. Sall. Qui confie que l’emploi et l’employabilité devront aussi retenir davantage l’attention des pouvoirs publics s’ils sont soucieux de construire un dividende démographique susceptible de stimuler ou soutenir une nouvelle économie post-Covid-19.

Enfin, soutient-il, face au risque important d’éviction des Pme/Pmi du marché du crédit en raison des besoins de financement importants de la part des États et des grandes entreprises, les banques centrales devront mettre en place des mesures incitatives pour conduire le système bancaire à avoir de l’appétit pour des crédits aux Pme/Pmi africaines qui sont la pierre angulaire de toute politique de développement.
Avec Le Soleil.sn














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