chroniques
Tout d’abord, les accusations menées à l’encontre de Meng Wanzhou seraient uniquement un prétexte pour s’attaquer au groupe chinois Huawei qu’elle représente. D’après ses avocats, la justice américaine aurait trompé le Canada sur ses crimes présumés dans le but d’obtenir son arrestation.
Qu’est-il reproché justement à Meng Wanzhou ? D'avoir contourné les sanctions américaines contre l'Iran, ce que l'intéressée a toujours démenti.
L’administration de Donald Trump, pour pouvoir s’attaquer au géant chinois, aurait ainsi « transmis aux autorités canadiennes un flot constant de fausses informations au sujet de Meng Wanzhou et abusé le système judiciaire canadien », explique Alykhan Velshi, porte-parole de Huawei Canada.
D’autre part, il semblerait que Meng Wanzhou ait vu ses droits élémentaires bafoués lors de sa procédure d’arrestation : ses avocats dénoncent le fait que leur cliente ait été interrogée sans la présence d'un avocat pendant plusieurs heures avant d’être arrêtée officiellement.
Cela fait désormais presque deux ans que Meng Wanzhou est détenue au Canada, et sa procédure d’extradition pourrait durer jusqu’au printemps 2021 au moins. Cette arrestation prend de plus en plus la forme d’une vendetta politique qui doit servir d’exemple, tant la politique américaine menée par le Président Trump semble vouloir s’attaquer à la puissance croissante du groupe chinois Huawei.
Le mélange des affaires politiques, judiciaires et économiques entre les USA et la Chine est un très mauvais signal envoyé aux défenseurs du libre-échange et du commerce international. La tension grandissante des marchés liées aux élections présidentielles américaines qui doivent avoir lieu d’ici la fin de l’année en est d’ailleurs un exemple flagrant. Vu d’ailleurs, et particulièrement d’Afrique, nous ne pouvons que déplorer l’instabilité économique provoquée par cette affaire. Alors que la pandémie de la covid-19 fait des ravages sur les économies africaines, n’est-il pas temps de dire stop au yo-yo diplomatique de Donald Trump ?
Julien Maurice
Qu’est-il reproché justement à Meng Wanzhou ? D'avoir contourné les sanctions américaines contre l'Iran, ce que l'intéressée a toujours démenti.
L’administration de Donald Trump, pour pouvoir s’attaquer au géant chinois, aurait ainsi « transmis aux autorités canadiennes un flot constant de fausses informations au sujet de Meng Wanzhou et abusé le système judiciaire canadien », explique Alykhan Velshi, porte-parole de Huawei Canada.
D’autre part, il semblerait que Meng Wanzhou ait vu ses droits élémentaires bafoués lors de sa procédure d’arrestation : ses avocats dénoncent le fait que leur cliente ait été interrogée sans la présence d'un avocat pendant plusieurs heures avant d’être arrêtée officiellement.
Cela fait désormais presque deux ans que Meng Wanzhou est détenue au Canada, et sa procédure d’extradition pourrait durer jusqu’au printemps 2021 au moins. Cette arrestation prend de plus en plus la forme d’une vendetta politique qui doit servir d’exemple, tant la politique américaine menée par le Président Trump semble vouloir s’attaquer à la puissance croissante du groupe chinois Huawei.
Le mélange des affaires politiques, judiciaires et économiques entre les USA et la Chine est un très mauvais signal envoyé aux défenseurs du libre-échange et du commerce international. La tension grandissante des marchés liées aux élections présidentielles américaines qui doivent avoir lieu d’ici la fin de l’année en est d’ailleurs un exemple flagrant. Vu d’ailleurs, et particulièrement d’Afrique, nous ne pouvons que déplorer l’instabilité économique provoquée par cette affaire. Alors que la pandémie de la covid-19 fait des ravages sur les économies africaines, n’est-il pas temps de dire stop au yo-yo diplomatique de Donald Trump ?
Julien Maurice
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