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18è Sommet du CILSS : « Une agriculture moderne et maîtrisée est une alternative crédible contre la sécheresse » selon Ibrahim Boubacar Keita

Mardi 13 Février 2018

La 18è conférence des chefs d’Etat et de gouvernement du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), s’est tenue le mercredi 7 février 2018 à Niamey au Niger. « Une agriculture moderne et maîtrisée est une alternative crédible contre la sécheresse » a déclaré Ibrahim Boubacar Keita, le président sortant.


Dans sa communication, le président Ibrahim Boubacar Keita a dressé un bilan annuel élogieux malgré un contexte de défis sécuritaire et humanitaire. Il a aussi évoqué l’exode des populations et l’extrémisme religieux, conséquences de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire.

A l’instar de ses pairs au nombre de six présents à cette conférence, le président Kéita s’est dit convaincu qu’une agriculture moderne et maîtrisée est une alternative crédible contre la sécheresse. Poursuivant,  le chef de l’Etat malien a fait un vibrant plaidoyer pour sauver le lac Tchad et le fleuve Niger qui se rétrécissent comme une peau de chagrin. «La vie au bord de ces sources d’eau devient rare. Des cadavres de bêtes tout au long. Les dunes de sable colonisent le lit du fleuve. Tout cela n’est pas une illusion. Nous vivons le changement climatique dans nos chairs tous les jours», a-t-il relevé.

«Nous avons accordé 15% du budget  à l’agriculture. Cette année, nous allons enregistrer une bonne saison cotonnière et aussi de cultures vivrières. Les populations sont rassurées d’avoir à manger. Mais cela ne suffit pas, il faut pouvoir manger dans un espace sécurisé», a poursuivi le président Kéita avant de lancer que «notre combat est une lutte pour la survie de l’espèce humaine».

La population de l’Afrique sub-saharienne, estimée à 920 millions en 2014, va plus que doubler dans les 36 prochaines années. Ces changements démographiques tels qu’ils sont prévus, vont avoir des conséquences énormes dans beaucoup de pays et ce, dans de nombreux domaines allant de la production agricole jusqu’aux perspectives de développement socioéconomique, en passant par la stabilité politique. Le Sahel, en particulier, devra faire face aux défis les plus extrêmes, aggravés par la menace terroriste.

Mahamane Maïga















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