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Sommet des dirigeants des médias d'Afrique : Le président de la Bad se dit conscient de l’importance de l’information et de son impact

Vendredi 10 Mai 2024

A Nairobi où il prenait part ce 9 mai 2024 au Sommet des dirigeants des médias d’Afrique, le président de la Banque africaine de développement (Bad) a rappelé l’importance de l’information et de son impact sur le développement du continent.


Selon Akinwumi Adesina, dans la quête de parts de marché et la domination des contenus sur les réseaux sociaux, les évolutions véritablement positives en Afrique passent inaperçues au milieu de tout ce vacarme, alors que des informations non filtrées sont divulguées à des publics informés et non informés.

Dans cet écosystème nouveau, le président Adesina a affirmé que le public a tendance à ne pas évaluer de manière critique ni à réfléchir au contenu des « actualités » et est souvent incapable de discerner ou de tracer un récit clair pour l'Afrique au milieu du nuage d'informations et de désinformation.

Par conséquent, a-t-il dit, les nouvelles positives concernant l’Afrique disparaissent souvent, sont sous traitées, voire mises de côté.

«En tant que président du Groupe de la Banque africaine de développement ayant pour mandat de mobiliser des ressources pour le développement de l'Afrique, je suis parfaitement conscient de l'importance de l'information, de la manière dont elle est produite, qui la produit, comment elle est utilisée, comment elle est interprétée et de son impact », a fait savoir le patron de la Bad.

«Nous avons fait un excellent travail en tant que banque en maintenant notre notation AAA. En fait, nous avons été la seule institution financière notée AAA sur le continent au cours des 9 dernières années pendant lesquelles j'ai été Président de la Banque. Le personnel, le conseil d'administration, les actionnaires et moi-même travaillons sans relâche pour garantir que notre notation reste intacte. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous pourrons fournir aux 54 pays membres régionaux des financements concessionnels pour accélérer leur développement », a affirmé le président de la Bad.

Selon lui, quiconque connaît la rigueur des agences mondiales de notation de crédit sait que plusieurs facteurs, notamment la gestion des risques, la liquidité, l'adéquation des fonds propres, la gestion de portefeuille, la transparence et la bonne gouvernance, sont pris en compte.

Il a rappelé qu’en tant que banque nous avons obtenu une notation AAA par les cinq agences mondiales de notation de crédit. Cela est essentiel selon lui, pour que la banque puisse accéder aux marchés de capitaux mondiaux et trouver des financements à long terme moins coûteux pour le développement de l'Afrique.

«Il y a à peine un mois, la banque a lancé un capital hybride historique de 750 millions de dollars, noté AAA par les trois agences mondiales de notation de crédit et sursouscrit 8 fois par les investisseurs du monde entier. Il s’agit d’une première pour une banque multilatérale de développement à l’échelle mondiale.

En quoi cela est-il important ? Parce que cela a été fait par une institution africaine ! », a confié Akinwumi Adesina. Pour lui, cela change les perceptions, cela fait preuve de leadership, d’innovation et cela ajoute au récit positif de l’actualité en provenance d’Afrique.
Il y a deux ans, souligne M. Adesina, la Banque africaine de développement a été classée meilleure banque multilatérale de développement du monde par Global Finance. Elle a également été classée comme l’institution financière la plus transparente au monde, Publish What You Fund « Publiez ce que vous Financez ».

En outre, poursuit-il, le Fonds africain de développement, l'institution de financement concessionnel de la Banque, a été classée par le Centre pour le Développement Mondial, basé à Washington DC, comme la deuxième meilleure au monde, devant 49 institutions de financement concessionnel dans tous les pays de l'Ocde. Le président de la Bad est d’avis que cette évolution positive, ainsi que d’autres, ne sont pas le genre d’informations pour lesquelles l’Afrique est connue. La question est : combien d’agences de presse sont au courant ou l’ont rapporté ? Dans la plupart des cas, les bonnes nouvelles émanant d’Afrique ont tendance à être minimisées ou sous traitées, au profit de défis de plus en plus grands. «

L’actualité sur l’Afrique, qu’elle provienne de l’intérieur ou façonnée de l’extérieur, est souvent pleine de stéréotypes, de négativisme et de fausses idées, de perceptions erronées ou de préjugés trop profondément enracinés », a martelé Akinwumi Adesina.
Ismaila BA à Nairobi














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