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Prorogation de l’âge de départ à la retraite : Le CNJ-Mali lance un ultimatum au gouvernement pour retirer le projet

Mardi 12 Février 2019

Suite à la décision de proroger de trois ans, l’âge de départ à la retraite, le Conseil national des Jeunes (CNJ) a manifesté son désaccord avec le gouvernement du Mali. En effet, les responsables du CNJ-Mali demandent aussi au président de la République d’honorer l’engagement qu’il a pris à l’entame de son second et dernier mandat. Ils l’ont fait savoir à la faveur d’une réunion organisée le samedi 9 février 2019, à la Maison de la presse.


Les responsables du Conseil national des Jeunes(CNJ) sont désormais dans la posture de l’annulation de l’accord entre le gouvernement du Mali et l’Union national des Travailleurs du Mali(Untm) sur la prolongation de l’âge de départ à la retraite. Sur les 12 points du cahier de charges déposé sur la table du gouvernement le 2 mai 2018, 11 ont connu un traitement heureux. Parmi ces points figure celui qui porte sur l’âge à la retraite de 62 à 65 ans.
Ainsi, les organisateurs de la rencontre pensent que cette initiative est loin d’être salutaire dans un pays où la jeunesse est en proie au désœuvrement. Pour eux, c’est une volonté qui favorise la gérontocratie et aggrave le chômage des jeunes diplômés. Surtout, argumentent-ils, à l’ère des nouvelles technologies de l’information, les vieux doivent laisser les postes aux jeunes, car ceux-là n’ont plus la capacité de travailler avec rigueur. Et de faire savoir que la place des vieux se trouve au vestibule et dans la mosquée.
De leur point de vue, si ce projet est exécuté, beaucoup de jeunes diplômés iront à la retraite étant au chômage dans ce pays. Sous le choc, le Président du CNJ, Souleymane Satigui Sidibé, a affirmé qu’ils ont cherché à rencontrer le gouvernement en vain. A l’en croire, l’administration malienne est la plus vieille en Afrique.  « Le président de la République a dédié son dernier quinquennat à la jeunesse. Mais, l’inquiétude est que cette volonté est en déphasage avec les actions du gouvernement », a-t-il soulevé le paradoxe.   
Donc, selon lui, ils se sont réservé le devoir de rappeler le président de la République à la parole donnée au début de son second mandat. A ses dires, si le Président a regretté d’avoir dédié le mandat à la jeunesse, il n’a qu’à le dire pour qu’ils sachent sur quel pied il faut danser.
En ce qui concerne leur stratégie de recadrer le gouvernement, les responsables du CNJ ont énuméré un certain nombre de points. Il s’agit de multiplier les rencontres avec d’autres associations, empêcher le vote de cette loi à l’Assemblée, utiliser les réseaux sociaux pour dénoncer la mauvaise gouvernance, interpeller le gouvernement et ensuite engager des actions concrètes et fortes.
A noter que les recommandations seront contenues dans un mémorandum qui sera déposé sur la table du gouvernement. Et quinze jours après, si le gouvernement ne réagit pas, ils vont investir la rue avec près de 200 millions de personnes.
Mahamane Maïga
 
 














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