D'après les résultats de cette édition 2018, le nombre d'entreprises présentant des hausses de chiffres d'affaires montre que la conjoncture n'a pas permis une reprise conséquente des activités. En effet, on constate des hausses de chiffres d'affaires pour 38% des entreprises, des baisses pour 42%. La confiance ne semble pas encore de mise, car seulement 32% déclarent des hausses de leurs niveaux d'investissement ; 38% ayant baissé les leurs, et 30% les ayant maintenus. D'un autre côté, on constate que les entreprises connaissent une situation très critique du fait des baisses de marges (38%) et de trésorerie (41%). Seule une très faible proportion (1 sur 5) connait des hausses de ces agrégats. Les autres se sont battues pour maintenir marges et trésoreries.
Selon le rapport de synthèse, les attentes des entreprises vis-à-vis de l'Etat sont fortes à très fortes. Le document indique que dans beaucoup de domaines on compte au minimum 7 entreprises sur 10 avec des attentes importantes vis-à-vis de l'Etat (modérées à majeures).
Les attentes majeures touchant l'environnement général sont: la stabilité politique et la sécurité; l'application des lois communautaires (Uemoa et Cedeao); la sécurité juridique et judiciaire; les infrastructures de base. Quant aux attentes majeures touchant directement l'entreprise, ont peut citer: la fiscalité; la régulation et l'assainissement des marchés; le financement des entreprises.
En effet, il apparaît que les Grandes Entreprises (GE) attendent beaucoup d'une revue fiscale (90%), puis de l'assainissement des marchés (79%). Les Moyennes Entreprises (ME) espèrent beaucoup sur les mesures fiscales favorables aux entreprises formelles (67% en attentes majeures et modérées), dans les mêmes proportions que pour la régulation et l'assainissement des marchés (68%). Les attentes principales des Petites Entreprises (PE) sont la facilitation de l'accès aux financements (82% en attentes modérées à majeures) et la revue fiscale (80%).
Mahamane Maïga
Selon le rapport de synthèse, les attentes des entreprises vis-à-vis de l'Etat sont fortes à très fortes. Le document indique que dans beaucoup de domaines on compte au minimum 7 entreprises sur 10 avec des attentes importantes vis-à-vis de l'Etat (modérées à majeures).
Les attentes majeures touchant l'environnement général sont: la stabilité politique et la sécurité; l'application des lois communautaires (Uemoa et Cedeao); la sécurité juridique et judiciaire; les infrastructures de base. Quant aux attentes majeures touchant directement l'entreprise, ont peut citer: la fiscalité; la régulation et l'assainissement des marchés; le financement des entreprises.
En effet, il apparaît que les Grandes Entreprises (GE) attendent beaucoup d'une revue fiscale (90%), puis de l'assainissement des marchés (79%). Les Moyennes Entreprises (ME) espèrent beaucoup sur les mesures fiscales favorables aux entreprises formelles (67% en attentes majeures et modérées), dans les mêmes proportions que pour la régulation et l'assainissement des marchés (68%). Les attentes principales des Petites Entreprises (PE) sont la facilitation de l'accès aux financements (82% en attentes modérées à majeures) et la revue fiscale (80%).
Mahamane Maïga