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Mali-Côte d’Ivoire-Burkina Faso : 44 milliards de FCFA d’investissements projetés pour une Zone économique spéciale

Mardi 15 Mai 2018

Les Premiers ministres du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire et du Mali ont lancé, en début de semaine, à Sikasso, le projet Zone économique spéciale (ZES-SIKOBO). L'objectif visé par ce projet est de créer des opportunités d'investissements et un environnement juridique et commercial favorable notamment dans les domaines de l'agro-business, des technologies de l'information et de la communication, de la culture, du tourisme, des services médicaux, des industries manufacturières et des services financiers.


La Zone économique spéciale (ZES) ainsi lancée entre dans le cadre des réformes entreprises par la CECEAO et l'UEMOA,  vise la valorisation des opportunités de développement et d'industrialisation de nos pays dans la perspective d'une union économique et monétaire en vue d'élever le niveau de vie des populations des Etats membres.
Lors de le présentation du projet, le ministre de l'Economie et des Finances, le Dr Boubou Cissé dira qu'en capitalisant sur les progrès réalisés dans le cadre des réformes et des dispositions pertinentes des traités instituant la CEDEAO et l'UEMOA auxquels les pays ont souscrit, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire et le Mali, envisagent la création et la mise en place effective d'une Zone Economique Spéciale (ZES) en vue de lever les obstacles résiduels à l'intégration régionale, notamment la faible complémentarité des économies nationales,  l'insuffisance des infrastructures socioéconomiques de base, l'insécurité et un environnement économique et juridique peu incitatif à l'investissement privé.
L'aire géographique de la Zone Economique Spéciale (ZES) est comprise dans un triangle constitué par les localités de Sikasso au Mali,  Korhogo en Côte d'Ivoire et Bobo Dioulasso au Burkina Faso d’où le sigle SIKOBO. La délimitation de la zone reste à matérialiser lors des études techniques et socioéconomiques ultérieures. Cependant, elle devrait capitaliser sur les dynamiques économiques et socio-culturelles en cours dans cette zone géographique.
Selon le  Premier ministre du Burkina Faso, Paul Kaba Thiéba  l'enjeu pour les trois pays est de construire, sur la base de cet environnement géographique partagé et de cette homogénéité culturelle, un espace de croissance partagée, de développement inclusif et d'une résilience plus grande face aux vulnérabilités de l'environnement régional.
Pour lui, la réalisation de cet ambitieux projet intervient dans un contexte marqué par les défis sécuritaires que sont le terrorisme, l'extrémisme violent et la criminalité transfrontalière organisée, qui menacent la stabilité des Etats.
En ce qui le concerne, le Premier ministre de la Côte d'Ivoire, Amadou Gon Coulibaly, il soulignera   qu'il est important de noter une stabilité au niveau des relations économiques et commerciales entre la Côte d'Ivoire et le Mali qui se sont situées entre 2016 et 2017 autour de 300 milliards F CFA.
Selon lui, le Mali et le Burkina Faso constituent des partenaires privilégiés avant de saluer la tenue de la présente rencontre sur le développement dans un espace commun. Il a indiqué ainsi que les investissements prévus sont évalués à environ 44 milliards F CFA en réponse aux défis du développement durable, l'immigration et l'emploi des jeunes.
Pour sa part, le Chef du gouvernement malien, Soumeylou Boubèye Maïga a affirmé que le lancement de cette Zone procède de la volonté commune de donner un nouveau souffle à la dynamique d'intégration dans laquelle se trouvent nos pays. Les échanges commerciaux entre les pays membres de la CEDEAO n'ont représenté que 11,5%  de l'ensemble des échanges de la Zone. Il a souligné ainsi que cette Zone offrira aux investisseurs les infrastructures de soutien nécessaires à la production (l'énergie, les routes, les services), des incitations y compris fiscales pour augmenter le rendement des capitaux investis, un bassin de main d'œuvre qualifiée ainsi qu'une concentration d'entreprises, notamment de PME-PMI, qui bénéficieront des externalités positives les unes des autres.
Youssef Ibrahim
 
 














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