chroniques
Ceci fait suite à un premier appel du Premier ministre anglais Boris Johnson, hôte du sommet, pour faire vacciner l’ensemble de la planète d'ici à la fin de 2022.
Cela résonne également avec les attentes de certains acteurs proches de l 'Afrique, comme la CEA (Commission économique africaine), qui espère du reste pouvoir mobiliser 2 milliards de doses d’ici la fin de l’année.
Bataille de promesses
En prélude de la rencontre, la Grande-Bretagne et les USA tentent d'affirmer leur leadership en matière d’accès au vaccin.
Ainsi, Londres promet de donner 100 millions de doses de vaccins à travers le monde. Peu avant cela, c’est Joe Biden, qui promettait 500 millions de doses, multipliant ainsi par 20 une première annonce de 25 millions de doses, notamment via l'initiative COVAX; le programme qui distribue les vaccins COVID-19 aux pays à revenu faible ou intermédiaire.
Pour le Royaume Uni, c’est visiblement un moyen de mettre en avant sa propre expertise, ainsi que le vaccin anglo-suédois AstraZeneca, qui souffre encore d’un déficit d’image dans le monde. « En raison du succès du programme de vaccination du Royaume-Uni, nous sommes maintenant en mesure de partager certaines de nos doses excédentaires avec ceux qui en ont besoin », indiquent ainsi des extraits des extraits de l’annonce de Boris Johnson, publiés par son bureau.
De son côté, Washington fait plutôt la promotion du laboratoire américain Pfizer, qui devrait principalement fournir ces 500 millions de doses, selon la Maison Blanche.
Ceci étant, notons que certains acteurs jugent déjà la promesse du G7 insatisfaisante, la qualifiant de goutte d'eau dans l'océan. C’est le cas de l’ONG internationale Oxfam, qui indique que près de 4 milliards de personnes dépendent, pour se faire vacciner, de l'initiative Covax. « Si le mieux que les dirigeants du G7 puissent faire est de donner 1 milliard de doses de vaccin, alors ce sommet aura été un échec », a déclaré Anna Marriott, responsable de la politique de santé d'Oxfam dans des propos rapportées par Reuters, ajoutant que le monde aurait besoin de 11 milliards de doses pour mettre fin à la pandémie.
https://www.agenceecofin.com
Cela résonne également avec les attentes de certains acteurs proches de l 'Afrique, comme la CEA (Commission économique africaine), qui espère du reste pouvoir mobiliser 2 milliards de doses d’ici la fin de l’année.
Bataille de promesses
En prélude de la rencontre, la Grande-Bretagne et les USA tentent d'affirmer leur leadership en matière d’accès au vaccin.
Ainsi, Londres promet de donner 100 millions de doses de vaccins à travers le monde. Peu avant cela, c’est Joe Biden, qui promettait 500 millions de doses, multipliant ainsi par 20 une première annonce de 25 millions de doses, notamment via l'initiative COVAX; le programme qui distribue les vaccins COVID-19 aux pays à revenu faible ou intermédiaire.
Pour le Royaume Uni, c’est visiblement un moyen de mettre en avant sa propre expertise, ainsi que le vaccin anglo-suédois AstraZeneca, qui souffre encore d’un déficit d’image dans le monde. « En raison du succès du programme de vaccination du Royaume-Uni, nous sommes maintenant en mesure de partager certaines de nos doses excédentaires avec ceux qui en ont besoin », indiquent ainsi des extraits des extraits de l’annonce de Boris Johnson, publiés par son bureau.
De son côté, Washington fait plutôt la promotion du laboratoire américain Pfizer, qui devrait principalement fournir ces 500 millions de doses, selon la Maison Blanche.
Ceci étant, notons que certains acteurs jugent déjà la promesse du G7 insatisfaisante, la qualifiant de goutte d'eau dans l'océan. C’est le cas de l’ONG internationale Oxfam, qui indique que près de 4 milliards de personnes dépendent, pour se faire vacciner, de l'initiative Covax. « Si le mieux que les dirigeants du G7 puissent faire est de donner 1 milliard de doses de vaccin, alors ce sommet aura été un échec », a déclaré Anna Marriott, responsable de la politique de santé d'Oxfam dans des propos rapportées par Reuters, ajoutant que le monde aurait besoin de 11 milliards de doses pour mettre fin à la pandémie.
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