«Les envois de fonds ont été la première source de financement extérieur, enregistrant une hausse de 7 % par rapport à 2017 pour s’établir à 82,8 milliards d’USD en 2018, puis à 86,2 milliards d’USD en 2019 grâce à une reprise de la croissance économique mondiale et à une augmentation des migrations. Devenus une source majeure de financement étranger pour de nombreuses économies africaines, ces envois représentaient plus de 10 % du Pib du Cap-Vert, des Comores, de la Gambie, du Lesotho, du Liberia et du Sénégal », renseigne le document. La Bad souligne qu’avec l’apparition de la Covid–19, ces pays sont devenus extrêmement vulnérables aux chocs sur les envois de fonds de la diaspora causés, en particulier ceux provenant d’économies à revenu élevé où les emplois et les revenus des migrants sont menacés.
L’investissement direct étranger dont la croissance s’est accélérée à 10,9 % en 2018 pour atteindre 45,9 milliards d’USD, et en 2019, environ 49 milliards d’USD, devrait également baisser en 2020, avec la réduction ou le report des investissements par les investisseurs en raison des incertitudes. « L’aide publique au développement, qui a connu une augmentation significative depuis 2016 (1,2 % en 2018), pourrait être affectée par l’impact de la crise sur les économies avancées.
Et les flux de portefeuille, qui ont diminué depuis 2017 et se chiffraient à 27,1 milliards d’USD en 2019 pour l’Afrique, subissent de fortes pressions avec l’arrêt soudain des apports de capitaux des marchés émergents ; les prévisions prédisent une baisse de plus de 50 % de ces flux en 2020, causée par l’impact de la Covid–19 sur la croissance mondiale et une aversion au risque grandissante des investisseurs », note la Bad.
Adou FAYE
L’investissement direct étranger dont la croissance s’est accélérée à 10,9 % en 2018 pour atteindre 45,9 milliards d’USD, et en 2019, environ 49 milliards d’USD, devrait également baisser en 2020, avec la réduction ou le report des investissements par les investisseurs en raison des incertitudes. « L’aide publique au développement, qui a connu une augmentation significative depuis 2016 (1,2 % en 2018), pourrait être affectée par l’impact de la crise sur les économies avancées.
Et les flux de portefeuille, qui ont diminué depuis 2017 et se chiffraient à 27,1 milliards d’USD en 2019 pour l’Afrique, subissent de fortes pressions avec l’arrêt soudain des apports de capitaux des marchés émergents ; les prévisions prédisent une baisse de plus de 50 % de ces flux en 2020, causée par l’impact de la Covid–19 sur la croissance mondiale et une aversion au risque grandissante des investisseurs », note la Bad.
Adou FAYE