La Compagnie malienne pour le développement du textile (Cmdt) est l’entreprise de l’Etat du Mali chargée de la production et de la commercialisation du coton. Sa direction a entrepris de nouer un partenariat avec le Port de Dakar pour faire transiter son produit vers le marché international.
La convention qui scelle la collaboration a été signée, hier, par les dirigeants des deux entreprises publiques, au siège du Port autonome de Dakar. Pour le président-directeur général de la Cmdt, Baba Berthé, le choix du Port de Dakar est justifié par des raisons historiques, économiques et stratégiques.
«Le Mali est enclavé et contraint à travailler avec des partenaires portuaires. Parmi les six potentiels ports partenaires des pays voisins, le Port autonome de Dakar présente plus de garantie et nous offre un meilleur accueil et un bon traitement de faveur», a souligné M. Berthé, qui estime que la fraternité économique peut rétablir le traditionnel axe sénégalo-malien sacrifié par des considérations politiques (éclatement de la Fédération du Mali). Il a rappelé que cette convention est un acte renouvelé, qui succède à un protocole (2013-2014) dont il a trouvé la mise en œuvre «très satisfaisante».
Les deux parties conviennent, par ailleurs, que le Port autonome de Dakar présente un avantage compétitif et un meilleur positionnement géographique, en plus des avantages logistiques. Le partenaire malien, qui espère le développement des filières textiles par le corridor sénégalais, a beaucoup insisté sur la pérennisation de la coopération économique.
Sur le tonnage du Port de Dakar, le coton représente 57% de toutes les exportations du Mali. Et des études certifient que, dans les années à venir, la partie de la production de coton du Mali va être transférée au Sénégal. De plus, l’Etat malien est le premier client commercial du Sénégal dans l’exportation. Différents points qui, selon le directeur général du Port autonome de Dakar, dictent la préservation des rapports économiques et forment la pertinence de l’accord de partenariat.
«L’export est le maillon faible de l’économie sénégalaise. Et cette convention, grâce à laquelle nous devenons la porte de sortie du coton malien, nous est d’un grand bénéfice. Maintenant, il faut penser à jouer sur les volumes et sur la valeur ajoutée», a indiqué Ababacar Sadikh Bèye.
Selon M. Bèye, il est important d’opérer sur les valeurs ajoutées, notamment dans la perspective de l’augmentation à 10% de la part de marché de l’Afrique dans le commerce mondial (actuellement à 3%). Il a également dit son espoir de bénéficier du programme Agoa (Loi sur le développement et les opportunités africaines), avec une active exportation du coton malien vers les Etats-Unis. Le directeur du Port de Dakar garde par ailleurs bon espoir quant à la réalisation de ces objectifs, avec le prochain fonctionnement du port de Ndayaane et de ses 600 hectares d’extension pour une Zone économique spéciale (Zes).
Lesoleil.sn
La convention qui scelle la collaboration a été signée, hier, par les dirigeants des deux entreprises publiques, au siège du Port autonome de Dakar. Pour le président-directeur général de la Cmdt, Baba Berthé, le choix du Port de Dakar est justifié par des raisons historiques, économiques et stratégiques.
«Le Mali est enclavé et contraint à travailler avec des partenaires portuaires. Parmi les six potentiels ports partenaires des pays voisins, le Port autonome de Dakar présente plus de garantie et nous offre un meilleur accueil et un bon traitement de faveur», a souligné M. Berthé, qui estime que la fraternité économique peut rétablir le traditionnel axe sénégalo-malien sacrifié par des considérations politiques (éclatement de la Fédération du Mali). Il a rappelé que cette convention est un acte renouvelé, qui succède à un protocole (2013-2014) dont il a trouvé la mise en œuvre «très satisfaisante».
Les deux parties conviennent, par ailleurs, que le Port autonome de Dakar présente un avantage compétitif et un meilleur positionnement géographique, en plus des avantages logistiques. Le partenaire malien, qui espère le développement des filières textiles par le corridor sénégalais, a beaucoup insisté sur la pérennisation de la coopération économique.
Sur le tonnage du Port de Dakar, le coton représente 57% de toutes les exportations du Mali. Et des études certifient que, dans les années à venir, la partie de la production de coton du Mali va être transférée au Sénégal. De plus, l’Etat malien est le premier client commercial du Sénégal dans l’exportation. Différents points qui, selon le directeur général du Port autonome de Dakar, dictent la préservation des rapports économiques et forment la pertinence de l’accord de partenariat.
«L’export est le maillon faible de l’économie sénégalaise. Et cette convention, grâce à laquelle nous devenons la porte de sortie du coton malien, nous est d’un grand bénéfice. Maintenant, il faut penser à jouer sur les volumes et sur la valeur ajoutée», a indiqué Ababacar Sadikh Bèye.
Selon M. Bèye, il est important d’opérer sur les valeurs ajoutées, notamment dans la perspective de l’augmentation à 10% de la part de marché de l’Afrique dans le commerce mondial (actuellement à 3%). Il a également dit son espoir de bénéficier du programme Agoa (Loi sur le développement et les opportunités africaines), avec une active exportation du coton malien vers les Etats-Unis. Le directeur du Port de Dakar garde par ailleurs bon espoir quant à la réalisation de ces objectifs, avec le prochain fonctionnement du port de Ndayaane et de ses 600 hectares d’extension pour une Zone économique spéciale (Zes).
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