A cette occasion, le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali a attiré l’attention sur la prise en compte des préoccupations chères au secteur privé national. Youssouf Bathily a demandé, à ce titre, «la réalisation d’une étude d’impact de la Zone de libre échange sur l’économie malienne, afin de cerner les secteurs de production qui seront les plus touchés par la libéralisation des échanges commerciaux».
En outre, il a souhaité «la dissémination rapide des conclusions des travaux du groupe technique sur les règles d’origine pour une bonne appropriation par nos industriels des conditions afin de bénéficier des préférences continentales».
Youssouf Bathily a attiré aussi l’attention de l’exécutif sur la nécessité de «la participation du secteur privé aux travaux d’élaboration de l’offre d’accès au marché du Mali, notamment la détermination des produits sensibles et des produits d’exclusion».
En réponse, le ministre du Commerce et de la Concurrence a rappelé des progrès notoires qui apparaissent comme des mesures de protection des économies les plus faibles de la zone, l’adoption des modalités pour la libéralisation du commerce des marchandises. Selon Alhassane Ag Ahmed Moussa, les produits ont été classés en produits non sensibles, sensibles et en produits d’exclusion.
Quant au ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, il assure que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour la prise en charge adéquate des recommandations qui en seront issues, afin de permettre à notre pays d’anticiper les difficultés éventuelles liées à sa mise en œuvre.
Aussi, Yaya Sangaré dira que les plus autorités du Mali œuvrent pour que la libre circulation soit une réalité.
Rappelons que c’est pour renforcer l’intégration du continent et pallier la faiblesse des échanges intra africains qui se situent seulement aux environs de 15%, que nos chefs d’État et de gouvernement ont procédé à la signature de l’accord portant création de la Zone de libre-échange continental africain. C’était lors du sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA), tenu le 21 mars 2018 à Kigali. Depuis, 52 des 55 États membres de l’UA l’ont signé. Les trois non signataires sont : le Bénin, l’Érythrée et le Nigéria. Vingt-deux pays dont le Mali l’ont ratifié.
Mahamane Maïga
En outre, il a souhaité «la dissémination rapide des conclusions des travaux du groupe technique sur les règles d’origine pour une bonne appropriation par nos industriels des conditions afin de bénéficier des préférences continentales».
Youssouf Bathily a attiré aussi l’attention de l’exécutif sur la nécessité de «la participation du secteur privé aux travaux d’élaboration de l’offre d’accès au marché du Mali, notamment la détermination des produits sensibles et des produits d’exclusion».
En réponse, le ministre du Commerce et de la Concurrence a rappelé des progrès notoires qui apparaissent comme des mesures de protection des économies les plus faibles de la zone, l’adoption des modalités pour la libéralisation du commerce des marchandises. Selon Alhassane Ag Ahmed Moussa, les produits ont été classés en produits non sensibles, sensibles et en produits d’exclusion.
Quant au ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, il assure que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour la prise en charge adéquate des recommandations qui en seront issues, afin de permettre à notre pays d’anticiper les difficultés éventuelles liées à sa mise en œuvre.
Aussi, Yaya Sangaré dira que les plus autorités du Mali œuvrent pour que la libre circulation soit une réalité.
Rappelons que c’est pour renforcer l’intégration du continent et pallier la faiblesse des échanges intra africains qui se situent seulement aux environs de 15%, que nos chefs d’État et de gouvernement ont procédé à la signature de l’accord portant création de la Zone de libre-échange continental africain. C’était lors du sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA), tenu le 21 mars 2018 à Kigali. Depuis, 52 des 55 États membres de l’UA l’ont signé. Les trois non signataires sont : le Bénin, l’Érythrée et le Nigéria. Vingt-deux pays dont le Mali l’ont ratifié.
Mahamane Maïga