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Afrique: « Il n’y aura pas d’industrialisation viable qui n’est pas basée sur l’entreprenariat local»

Mercredi 30 Mai 2018

C’est la conviction du Dr Boubou Cissé , ministre malien de l’Économie et des Finances qui vient de participer à la Conférence internationale contre le financement du terrorisme, tenue à Paris à fin avril dernier.


Organisée par l’ONG internationale Croissance PEACE (Partagée entre Afrique Chine et Europe), cette rencontre avait pour thème «Industrialiser l’Afrique». Invité par les responsables de cette organisation créée en 2012 par Ludovic Emanuely dans le but d’établir une relation «gagnant-gagnant» entre l’Afrique, l’Orient et l’Occident, le ministre Cissé a partagé avec l’assistance sa vision en la matière. «L’industrialisation, qui se traduit concrètement en création d’industries, est le fait d’initiatives des entrepreneurs. Et sur ce plan il ne faut pas se leurrer, il n’y aura pas d’industrialisation viable qui n’est pas basée sur l’entreprenariat local», a-t-il développé d’entrée de jeu.
Pour ce faire, l’Afrique doit, selon lui, bâtir un tissu industriel local dynamique capable de conquérir le monde, en disposant d’une classe d’entrepreneurs outillés à cet effet.
«L’exemple de pays qui ont réussi leur décollage industriel indique que ces pays ont déterminé les secteurs dans lesquels ils voulaient investir et développer un véritable avantage compétitif», a argumenté  le ministre de l’Economie et des Finances. Car, ceux-ci se sont basés sur  des opérateurs qui ont investi dans la durée pour asseoir les bases leur permettant de conquérir le monde.
En la matière, l’argentier national Dr Boubou Cissé  a cité l’exemple du Sud-Coréen Samsung qui est, selon lui, à la pointe dans son secteur d’activité. «Il n’y a rien qui empêche un pays africain d’emprunter la même démarche», a laissé entendre Dr Cissé.
La bonne coopération état-entreprises constitue une des clés de réussite de l’industrialisation. Les exemples des pays asiatiques, de la France sont, selon le ministre, illustratifs dans la mesure où dans ces pays «les entreprises évoluent dans les secteurs que l’Etat a décidé d’impulser, travaillant en tandem pour définir les axes de recherche et d’innovation et les modalités de la collaboration universités/entreprises».
Pour y arriver, nos gouvernements devront intégrer cette donne dans la recherche de solution pour une industrialisation solide. «Le reste du monde protège son industrie et ses secteurs prioritaires, l’Afrique doit en faire autant. Mais il faut que ce soit une protection efficace, à l’instar de celle qui a été appliquée en Corée du Sud où les entreprises recevaient des incitations si elles atteignaient un certain volume d’exportations», a  conclu le  Dr Boubou Cissé
Mahamane Maïga
 


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