A l’en croire, l’accélération du niveau général des prix est imprimée essentiellement par la composante « Alimentaires », dont la contribution à l’inflation totale est passée de 0,3 point de pourcentage en janvier 2020 à 0,9 point en février 2020. La composante « Logement », ajoute la banque centrale, est la seconde source de la hausse des prix, avec une contribution de 0,4 point de pourcentage contre 0,3 point de pourcentage le mois précédent.
La progression des prix des produits alimentaires est essentiellement observée au Bénin, en Côte d’Ivoire et au Mali. Au Bénin et en Côte d’Ivoire, il est noté un renchérissement des poissons (+8,5% et +10,3% respectivement) ainsi que de tubercules et plantains (+33,9% et +8,3% respectivement), en lien avec un approvisionnement insuffisant des marchés.
Pour le Mali, dit le communiqué de la Bceao, la hausse est relevée au niveau des tubercules et plantains (+11,3%), des oléagineux (+41,5%) et des fruits frais (+7,6%). Un redressement des prix des céréales a également été enregistré dans les pays sahéliens, en rapport avec la baisse de la production. A titre indicatif, les prix des céréales ont progressé de 0,9% au Niger, selon la Banque centrale.
Bassirou MBAYE
La progression des prix des produits alimentaires est essentiellement observée au Bénin, en Côte d’Ivoire et au Mali. Au Bénin et en Côte d’Ivoire, il est noté un renchérissement des poissons (+8,5% et +10,3% respectivement) ainsi que de tubercules et plantains (+33,9% et +8,3% respectivement), en lien avec un approvisionnement insuffisant des marchés.
Pour le Mali, dit le communiqué de la Bceao, la hausse est relevée au niveau des tubercules et plantains (+11,3%), des oléagineux (+41,5%) et des fruits frais (+7,6%). Un redressement des prix des céréales a également été enregistré dans les pays sahéliens, en rapport avec la baisse de la production. A titre indicatif, les prix des céréales ont progressé de 0,9% au Niger, selon la Banque centrale.
Bassirou MBAYE