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Uemoa : Le déficit budgétaire est ressorti à 1.503,2 milliards à fin septembre 2019

Mercredi 25 Décembre 2019

Les Etats de l'Uemoa ont poursuivi leurs actions de consolidation budgétaire en vue d'assurer le respect de la norme de convergence relative au solde budgétaire à fin 2019, dans un contexte marqué par la mise en œuvre satisfaisante des programmes appuyés par le Fmi.


Selon la Bceao qui donne l’information, l'exécution budgétaire s'est traduite, au cours des neuf premiers mois de l'année 2019, par une atténuation du déficit budgétaire par rapport à la même période de l'année 2018 en raison d'un accroissement des recettes et dons plus important que celui des dépenses publiques. Le déficit global, base engagements, dons compris, est ressorti à 1.503,2 milliards ou 2,7% du Pib à fin septembre 2019 contre 1.830,1 milliards ou 3,3% du PIB un an auparavant.

«Les recettes budgétaires et dons sont ressortis à 11.348,2 milliards au cours des trois premiers trimestres de l'année 2019, en hausse de 1.757,7 milliards (ou +18,3%) par rapport à la même période de l'année précédente. Cette progression est essentiellement imputable à la hausse de 1.309,0 milliards (+16,7%) des recettes fiscales. Elle provient essentiellement des performances des régies financières en matière de collecte de ressources fiscales, en lien avec les projets de modernisation de l'Administration et de renforcement de la gestion des finances publiques en cours dans les pays membres », informe la Bceao dans son «Rapport sur la Politique monétaire dans l'Umoa » de décembre 2019.

L’institut d’émission signale que l'augmentation des recettes fiscales a été notée dans tous les Etats membres de l'Union. Les hausses les plus importantes ont été enregistrées au Mali (+35,9%), au Togo (+22,4%) et au Sénégal (+22,4%). Pour le Mali spécifiquement, la hausse des recettes fiscales s'inscrit dans la dynamique du retour à la normale, après les contre-performances enregistrées en 2018 au niveau de plusieurs Services d'assiette et de recouvrement suite aux troubles sécuritaires dans le pays.

Par rapport aux prévisions pour l'année 2019, le taux de mobilisation des recettes fiscales sur les neuf premiers mois est ressorti à 74,4% contre 74,3% à la même période de l'année précédente. En dépit de la bonne mobilisation des recettes, le taux de pression fiscale demeure toujours faible, inférieur à la norme communautaire de 20% à l'horizon 2019. Il s'établit à 15,8% à fin septembre 2019 contre un niveau de 14,2% un an plus tôt.

Les dépenses et prêts nets, évalués à 12.851,4 milliards à fin septembre 2019, ont affiché une augmentation de 12,5%, en glissement annuel. Cette situation s'explique par l'augmentation combinée des dépenses en capital et des dépenses courantes.

L'accroissement de 10,2% des dépenses courantes, estimées à 8.570,0 milliards, est tiré notamment par l'évolution des dépenses de personnel (+11,3%), des transferts et subventions (+10,3%) et des paiements d'intérêts sur la dette (+14,8%). Les intérêts payés sur la dette ont représenté 10,4% des recettes fiscales sur les neuf premiers mois de 2019 contre 10,6% sur la même période de 2018.

Les dépenses en capital ont augmenté de 13,4%, passant de 3.458,7 milliards à fin septembre 2018 à 3.923,6 milliards à fin septembre 2019, en liaison avec la poursuite de l'exécution des investissements publics, notamment dans le domaine des infrastructures.
Adou FAYE














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