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. Sous-secteur bétail et viande : Les Nations unies engagées avec le Gouvernement Malien pour trouver des solutions aux nombreux défis

Mercredi 17 Avril 2019

C’est une révélation de la Coordonnatrice Résidente du système des Nations Unies, Mme Mbaranga Gasarabwe, qui intervenait lors de la rencontre d’échanges avec le secteur privé sur le Programme de développement à l’exportation de la viande.


Mme Mbaranga Gasarabwe , Coordonnatrice Résidente du système des Nations Unies au Mali
Mme Mbaranga Gasarabwe , Coordonnatrice Résidente du système des Nations Unies au Mali
Selon elle,  les Partenaires du Mali en général et les Nations Unies en particulier sont sensibles aux nombreuses plaintes des Opérateurs économiques sur la non-consommation de la viande produite localement, notamment concernant la MINUSMA, accusée d’importer de la viande alors que le Mali est le premier pays d’élevage de la zone UEMOA et le second de l’Afrique de l’Ouest après le Nigéria.

« Ces plaintes sont d’ailleurs légitimes cependant, il est aussi opportun de rappeler la non-consommation de la viande malienne est liée à un problème de non-respect de normes. En effet, le secteur privé malien manque souvent de capacités à répondre aux normes phytosanitaires et aux exigences de qualité vu la diversité des types de produits sollicités. Par exemple, le contingent de la MINUSMA vient de divers horizons et avec des exigences qui sont aussi diverses », a fait savoir la Coordonnatrice Résidente du système des Nations Unies,

Mme Mbaranga Gasarabwe a rassuré : « Au regard de ce qui précède, les Nations unies sont aujourd’hui engagées avec le Gouvernement Malien dans le but de trouver des solutions aux nombreux défis auxquels le sous-secteur du bétail et de la viande est confronté ». On a noté  entre autres : l’absence d’espaces pastoraux et de couloirs de transhumance ; l’insuffisance de points d’eau ; l’insuffisance d’abattoirs modernes pour la production de viande de qualité ; le non-respect des normes internationales ; la faiblesse de l’investissement public et privé ; l’inadéquation de la chaine de conditionnement et de distribution.

Par ailleurs, elle a insisté sur le rôle central dévolu au secteur privé dans la mise en œuvre du PRODEVIM. «  Nous voudrions solliciter vos attentes, et préoccupations afin de voir, ensemble, comment œuvrer à la réussite de l’organisation de la table ronde puis de la mise œuvre du PRODEVIM », a recommandé la Coordonnatrice Résidente du système des Nations Unies.

Avant d’indiquer : « A cet effet, nous devrons travailler en synergie afin que le PRODEVIM puisse contribuer à l’atteinte des résultats attendus ci-après : le renforcement des capacités institutionnelles et organisationnelles des éleveurs ; la modernisation des infrastructures d’abattage ;  le développement des normes et le contrôle de qualité ; la transformation et l’organisation du circuit de commercialisation de la viande ».

Pour elle, la modernisation de la filière bétail-viande exige beaucoup d’efforts, ces efforts contribueront à la lutte contre la pauvreté en boostant l’exportation et en créant des emplois durables.

Enfin,  Mme Mbaranga Gasarabwe a exprimé la ferme détermination des Nations unies à œuvrer aux côtés du Mali pour la réussite du programme de développement à l’exportation de la viande du Mali, avec le secteur privé comme moteur de la transformation structurelle de l’économie au bénéfice des populations du Mali.
Mahamane Maïga














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