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Semaine de développement durable à Abu Dhabi : Le président Ibrahim Boubacar Keïta a exhorté les investisseurs à s’intéresser au Mali

Jeudi 17 Janvier 2019

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a animé mardi dernier le panel «The Future of Africa» avec son homologue angolais Joao Lourenço. Les deux personnalités intervenaient dans le cadre du Forum sur le développement durable qui se tient à Abu Dhabi depuis le début de la semaine. L’auditoire était composé des plus hautes autorités émiraties et de plus d’un millier de personnalités venues du monde entier.


Selon un communiqué de la Présidence de la République, Ibrahim Boubacar Keïta a fait un plaidoyer en faveur du futur du Mali et de l’Afrique. Il a d’abord rappelé la situation de crise que notre pays traverse. «Le Mali, mon pays n’est pas ici par hasard. Notre pays a défrayé la chronique dans un passé récent. Le Mali n’était pas tout à fait un Etat, quand nous arrivions aux affaires en 2013. Le Mali n’était pas tout à fait un pays solide. Grâce à la solidarité internationale, nous avons réussi à stabiliser notre pays et à parvenir à un Accord pour la paix et la réconciliation, qui a permis de mettre fin à la belligérance entre le gouvernement et les groupes armés dans le Nord du Mali. De ce jour à aujourd’hui, nous avons obligation de faire en sorte que la communauté internationale n’ait pas à regretter d’avoir massivement et solidement soutenu le Mali», a développé d’entrée de jeu Ibrahim Boubacar Keïta.
Le président de la République a ensuite évoqué les opportunités qu’offre aux investisseurs, le secteur économique malien. Venu de très loin après la grave crise sécuritaire de 2012, le Mali est un pays qui avance sur un continent du futur et plein d’espoir, a indiqué le président Keïta qui a par ailleurs rappelé que notre pays réussit la prouesse, malgré la crise, d’être aujourd’hui premier producteur de coton au sud du Sahara et 3ème producteur d’or en Afrique après l’Afrique du Sud et le Ghana.
Ibrahim Boubacar Keïta a déploré le fait que nous ne profitons pas suffisamment de la production de coton car le produit n’est transformé sur place qu’à raison de 2%. «Pourquoi ? Parce que nous avons un déficit d’énergie énorme bien que nous soyons l’un des pays les plus ensoleillés du monde. Nous avons besoin du soleil, bien que nous ayons deux grands fleuves qui pourraient nous aider dans notre potentiel d’hydro-électricité, le Niger, le Sénégal, nous avons également du vent», a souligné le chef de l’Etat en évoquant le thème de cette rencontre, consacrée aux énergies renouvelables.
Le président Keïta a expliqué aussi que notre pays a besoin de faire en sorte qu’effectivement notre transition énergétique soit faite sur la base de l’énergie renouvelable, le solaire, l’éolienne et l’hydro-électricité. «Nous avons une capacité de 10.150 mégawatts, mais sur lesquels à ce jour, seulement 31% sont mis en œuvre», a-t-il précisé.
Évoquant la question du réchauffement climatique, le président de la République a rappelé que «le changement climatique est une réalité au Mali», illustrant son propos par l’avancée du désert au quotidien, l’ensablement du fleuve Niger. «Cela n’est pas sans conséquences dramatiques sur les hommes et sur les bêtes», a indiqué le président Keïta qui a évoqué aussi la détérioration des relations intercommunautaires à causse de la raréfaction des ressources naturelles.
Le président de la République a également expliqué que dans ces conditions difficiles, nous avons imaginé des solutions qui permettent de maintenir la vie dans des zones reculées et inhospitalières. C’est ainsi que la télémédecine permet, dans ce vaste pays, la prise en charge des malades des zones reculées par les spécialistes vivant dans les villes. Aussi, a indiqué le chef de l’Etat, la téléphonie mobile permet aux paysans de s’informer régulièrement sur les prix des produits agricoles sur les marchés.
«Les solutions des nouvelles technologies sont à l’œuvre déjà au Mali et de manière absolument positive et de manière utile», s’est félicité le président Keïta. Il s’est dit optimiste pour l’avenir. Après avoir exhorté les investisseurs à s’intéresser à notre pays, il a souligné que le «Mali est un pays qui croit, un pays qui veut, un pays qui a la volonté d’être». Il ajoutera que le Mali est passé de la situation «d’un pays assisté, d’un pays en danger, aujourd’hui à un pays en troisième position après la Côte d’Ivoire et le Sénégal, au sein de l’UEMOA. Ibrahim Boubacar Keïta a ensuite loué les grosses capacités de production agricoles de notre pays, boostées par sa décision de réserver 15% du budget national à l’agriculture.
Mahamane Maïga














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