Les représentants de quatre pays africains ont appelé, le 17 mai dernier, à une approche équilibrée sur la difficulté croissante qu’éprouvent les pays africains à faibles revenus à s’acquitter de leurs dettes lors d’une consultation organisée conjointement, à Abidjan, par la Banque africaine de développement et la Banque mondiale.
«Cet appel commun a été lancé lors d’une réunion de haut niveau portant sur les vulnérabilités de la dette en Afrique, à laquelle participaient les ministres des Finances et de l’Économie de la Côte d’Ivoire, du Cameroun, du Sénégal et de la Zambie aux côtés de partenaires du développement », lit-on dans un communiqué de la Banque africaine de développement reçu au Journal de l’économie malienne (Lejecom).
Le vice-président principal de la Banque africaine de développement, Charles Boamah, a déclaré que le dialogue sur la viabilité de la dette « ne pouvait pas arriver à un meilleur moment. Cette question est au centre de beaucoup de discussions. La Banque africaine de développement est engagée dans des dossiers très importants : une 7ème augmentation générale de capital et une 15ème reconstitution du Fonds africain de développement », a-t-il déclaré dans son discours d’ouverture. Selon lui, la gestion de la dette doit tenir compte des besoins en matière d’investissement et de développement.
Pour atteindre ses objectifs de développement durable (santé, éducation et infrastructures), le continent « a besoin de 500 milliards de dollars américains », a estimé Charles Boamah.
Pour Akihiko Nishio, vice-président de la Banque mondiale pour le financement du développement, « l’Association internationale de développement (Ida) de la Banque mondiale et le Fonds africain de développement (Fad) œuvrent en faveur d’une mission commune visant à mieux s’attaquer aux vulnérabilités de la dette dans les pays de l’Ida
et du Fad».
Le ministre des Finances de la Côte d’Ivoire, Adama Koné, a salué la Banque mondiale et le Fonds monétaire international pour leur assistance, mais il a aussi lancé un appel en faveur d’un relèvement des « sources de financement novatrices et stratégiques ».
Il a souhaité que « des obligations libellées en franc CFA soient disponibles sur les marchés. Si nous disposions d’un mécanisme de garantie, cela nous permettrait d’émettre ces obligations à un prix moindre », a-t-il avancé.
Les représentants de la Zambie et du Sénégal ont indiqué prendre des mesures pour s’attaquer à leur endettement, tandis que le ministre des Finances du Cameroun, Richard Evina Obam, a appuyé l’appel en faveur de sources de financement plus larges, dont celles provenant du monde islamique.
Adou FAYE
«Cet appel commun a été lancé lors d’une réunion de haut niveau portant sur les vulnérabilités de la dette en Afrique, à laquelle participaient les ministres des Finances et de l’Économie de la Côte d’Ivoire, du Cameroun, du Sénégal et de la Zambie aux côtés de partenaires du développement », lit-on dans un communiqué de la Banque africaine de développement reçu au Journal de l’économie malienne (Lejecom).
Le vice-président principal de la Banque africaine de développement, Charles Boamah, a déclaré que le dialogue sur la viabilité de la dette « ne pouvait pas arriver à un meilleur moment. Cette question est au centre de beaucoup de discussions. La Banque africaine de développement est engagée dans des dossiers très importants : une 7ème augmentation générale de capital et une 15ème reconstitution du Fonds africain de développement », a-t-il déclaré dans son discours d’ouverture. Selon lui, la gestion de la dette doit tenir compte des besoins en matière d’investissement et de développement.
Pour atteindre ses objectifs de développement durable (santé, éducation et infrastructures), le continent « a besoin de 500 milliards de dollars américains », a estimé Charles Boamah.
Pour Akihiko Nishio, vice-président de la Banque mondiale pour le financement du développement, « l’Association internationale de développement (Ida) de la Banque mondiale et le Fonds africain de développement (Fad) œuvrent en faveur d’une mission commune visant à mieux s’attaquer aux vulnérabilités de la dette dans les pays de l’Ida
et du Fad».
Le ministre des Finances de la Côte d’Ivoire, Adama Koné, a salué la Banque mondiale et le Fonds monétaire international pour leur assistance, mais il a aussi lancé un appel en faveur d’un relèvement des « sources de financement novatrices et stratégiques ».
Il a souhaité que « des obligations libellées en franc CFA soient disponibles sur les marchés. Si nous disposions d’un mécanisme de garantie, cela nous permettrait d’émettre ces obligations à un prix moindre », a-t-il avancé.
Les représentants de la Zambie et du Sénégal ont indiqué prendre des mesures pour s’attaquer à leur endettement, tandis que le ministre des Finances du Cameroun, Richard Evina Obam, a appuyé l’appel en faveur de sources de financement plus larges, dont celles provenant du monde islamique.
Adou FAYE