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Rapport Ocde : Le Luxembourg a atteint des niveaux élevés de croissance et de bien-être, mais doit faire davantage pour préserver et partager sa prospérité

Jeudi 11 Juillet 2019

L’expansion de l’économie du Luxembourg s’est poursuivie à un rythme rapide et le bien-être est à un niveau enviable, mais les pouvoirs publics pourraient faire davantage pour que la croissance soit durable et inclusive, selon un nouveau rapport de l’OCDE.


Dans la  dernière Étude économique du Luxembourg   réalisée par l’OCDE, les enjeux que constituent une offre de logements plus abordables et la revitalisation de la croissance de la productivité sont analysés. Selon les prévisions présentées dans cette Étude, l’expansion économique devrait se poursuivre à un taux d’environ 2 % cette année, et de 2.5 % l’an prochain, mais les risques d’un possible ralentissement de la croissance sont également pointés. 
  
L’Étude, présentée à Luxembourg-Ville par le Secrétaire général de l’OCDE Angel Gurría, le ministre luxembourgeois des Finances Pierre Gramegnan et la ministre luxembourgeoise du Logement Sam Tanson, aborde la nécessité de remédier aux risques dans le secteur financier et aux tensions que fait peser le vieillissement, ainsi que de recourir à une réforme fiscale pour soutenir une croissance durable.   
  
«Le Luxembourg se trouve dans une situation enviable, sa croissance est plus rapide que celle de ses voisins et le niveau de bien-être pour ses citoyens est élevé», a déclaré Gurría. «Toute la difficulté aujourd’hui pour les responsables de l’action publique consiste à assurer que le Luxembourg préserve cette prospérité et que celle-ci soit partagée par le plus grand nombre, grâce à des réformes qui confortent la résilience économique, l’inclusion et la viabilité à long terme de l’économie». 
  
Selon l’Étude, la réduction des risques financiers devrait être une priorité. Compte tenu de l’accroissement du surendettement des ménages, qui les expose, ainsi que les banques, à des vulnérabilités, l’Étude recommande de mettre en place des instruments macroprudentiels axés sur les emprunteurs, et notamment de plafonner les quotités de financement ou les ratios service de la dette/revenus, ainsi que le prévoit un projet de loi. 
  
La nécessité de renforcer encore la résilience du secteur financier et de favoriser la transition vers une économie bas carbone est également soulignée dans l’Étude. Il convient que les intermédiaires financiers poursuivent la diffusion d’informations sur l’exposition de leurs portefeuilles aux risques climatiques, conformément aux recommandations du Groupe de travail sur la publication d’informations financières relatives au climat (TCFD). Un renforcement de la supervision financière, notamment en continuant de surveiller les risques de crédit sur les expositions intra-groupe et de multiplier les inspections sur place et les données collectées sur les fonds d’investissement, est également nécessaire.   
  
Par ailleurs, l’Étude attire l’attention sur la nécessité d’un marché du logement qui soit plus efficient et plus équitable. La politique fiscale pourrait être utilisée pour dynamiser l’offre de logements, notamment en réformant les impôts périodiques sur la propriété immobilière de façon à ce qu’il en coûte désormais plus cher de laisser vacants des terrains constructibles.. D’autres mesures comme l’augmentation de la densité résidentielle, l’obligation pour les communes de sanctionner les propriétaires et les promoteurs immobiliers qui n’utilisent pas leurs permis de construire et la suppression progressive de la déductibilité fiscale des intérêts d’emprunts hypothécaires, devraient également être envisagées. 
  
Pour que la croissance soit plus inclusive, les autorités du Luxembourg pourraient financer directement les nouvelles acquisitions foncières des prestataires publics de logements sociaux et mieux appliquer les critères de ressources pour cibler l’offre du secteur social. Il est également recommandé d’indexer les allocations de logement et les loyers des logements sociaux sur les loyers du marché local. 
  
La politique budgétaire devrait soutenir la croissance et le dynamisme économique, tout en assurant la viabilité à long terme des finances publiques. Par exemple, poursuivre l’évolution vers un relèvement des taxes et des droits d’accise sur les carburants, en particulier sur le gazole, en l’accompagnant de mesures à court terme en faveur des ménages modestes les plus affectés, permettrait d’apporter une réponse aux problème de congestion et de risques liés au changement climatique tout en générant de nouvelles sources de recettes. 
  
Pathé TOURE
 














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