La 12ème session du Comité de pilotage du programme de filets sociaux «Jigisèmèjiri», s’est tenue aujourd’hui. Elle a été présidée par Mme Aoua Sylla, secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances .
Cette 12è session s’est penchée sur l’examen et l’approbation du rapport d’activités au 31 décembre 2018, les amendements du manuel des opérations de MA, Agir et Himo (Haute intensité de main d’œuvre), et les amendements du manuel des procédures administratives, financières et comptables ainsi que le rapport d’audit.
La présidente du Comité de pilotage, Mme Barry Aoua Sylla, a indiqué que l’année 2018 a été marquée par la fin des opérations de paiements des transferts monétaires dans plusieurs localités. Ainsi, le nombre de bénéficiaires de ces transferts a diminué de 34.224 ménages en début d’année à 19.837 ménages au 4ème trimestre.
«Parallèlement, les activités de mesures d’accompagnement ont pris fin dans les régions de Kayes, Sikasso, Koulikoro et Bamako», a-t-elle ajouté.
«En outre, le programme a effectué, pendant la période sous revue, les 2è, 3è et 4è distributions de paquets nutritionnels préventifs. Au total, 1.627 tonnes de farines ont été distribuées aux enfants et aux femmes enceintes et allaitantes dans 20 communes pilotes des 5 premières régions du Mali », a souligné Mme Barry
«Dans l’ensemble, sur des prévisions estimées à 13,331 milliards de FCFA, les réalisations ont été de 9,512 milliards de FCFA au 31 décembre 2018, soit un taux d’exécution de PTBA-2018 de 61,1%», a précisé la présidente du Comité de pilotage, ajoutant que ce taux est jugé satisfaisant, même s’il est en deçà du taux d’exécution de 2017 qui avait atteint 77,05%. Cette baisse de performance est surtout liée aux difficultés de mobilisation des ressources de l’Etat en 2018 et aux retards accusés dans la mise en place des chantiers Himo, a-t-elle expliqué.
En 2018, à la demande du gouvernement, la Banque mondiale a accordé au Mali une rallonge de 54,4 millions de dollars US pour assurer l’extension du programme Jigisèmèjiri à d’autres localités et poursuivre ses activités jusqu’en 2022. Par ailleurs, Mme Barry Aoua Sylla a noté que les défis à relever sont encore nombreux.
«Mais au regard de l’intérêt suscité par le programme dans les différents localités du pays, nous n’avons plus droit à éteindre le flambeau de l’espoir auprès de ménages pauvres et vulnérables du Mali», a-t-elle dit.
Mahamane Maiga
Cette 12è session s’est penchée sur l’examen et l’approbation du rapport d’activités au 31 décembre 2018, les amendements du manuel des opérations de MA, Agir et Himo (Haute intensité de main d’œuvre), et les amendements du manuel des procédures administratives, financières et comptables ainsi que le rapport d’audit.
La présidente du Comité de pilotage, Mme Barry Aoua Sylla, a indiqué que l’année 2018 a été marquée par la fin des opérations de paiements des transferts monétaires dans plusieurs localités. Ainsi, le nombre de bénéficiaires de ces transferts a diminué de 34.224 ménages en début d’année à 19.837 ménages au 4ème trimestre.
«Parallèlement, les activités de mesures d’accompagnement ont pris fin dans les régions de Kayes, Sikasso, Koulikoro et Bamako», a-t-elle ajouté.
«En outre, le programme a effectué, pendant la période sous revue, les 2è, 3è et 4è distributions de paquets nutritionnels préventifs. Au total, 1.627 tonnes de farines ont été distribuées aux enfants et aux femmes enceintes et allaitantes dans 20 communes pilotes des 5 premières régions du Mali », a souligné Mme Barry
«Dans l’ensemble, sur des prévisions estimées à 13,331 milliards de FCFA, les réalisations ont été de 9,512 milliards de FCFA au 31 décembre 2018, soit un taux d’exécution de PTBA-2018 de 61,1%», a précisé la présidente du Comité de pilotage, ajoutant que ce taux est jugé satisfaisant, même s’il est en deçà du taux d’exécution de 2017 qui avait atteint 77,05%. Cette baisse de performance est surtout liée aux difficultés de mobilisation des ressources de l’Etat en 2018 et aux retards accusés dans la mise en place des chantiers Himo, a-t-elle expliqué.
En 2018, à la demande du gouvernement, la Banque mondiale a accordé au Mali une rallonge de 54,4 millions de dollars US pour assurer l’extension du programme Jigisèmèjiri à d’autres localités et poursuivre ses activités jusqu’en 2022. Par ailleurs, Mme Barry Aoua Sylla a noté que les défis à relever sont encore nombreux.
«Mais au regard de l’intérêt suscité par le programme dans les différents localités du pays, nous n’avons plus droit à éteindre le flambeau de l’espoir auprès de ménages pauvres et vulnérables du Mali», a-t-elle dit.
Mahamane Maiga