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Privatisation de l’Huilerie cotonnière du Mali : Koulikoro perd de plus de 60 millions de F CFA par mois

Mercredi 25 Avril 2018

C’est ce qui ressort du rapport d’analyse sur l’impact économique de la privatisation de l’Huilerie cotonnière du Mali (HUICOMA) à Koulikoro. Selon des élus, cette mesure « impopulaire » a provoqué l’effondrement de l’économie de la région de Koulikoro et l’émergence de la pauvreté et de la misère.


 Koulikoro était  une ville industrielle par excellence  ne disposant  pas d’autres ressources économiques importantes. Son économie était essentiellement rattachée à l’unité industrielle de l’Huilerie cotonnière du Mali (HUICOMA). Dix ans après la privatisation de cette industrie  suivie d’un arrêt de fonctionnement, l’économie de la capitale de la 2ème  région est au ralenti. Au point qu’on assiste  à l’effondrement de  la vie sociale. Des centaines de   travailleurs compressés ne savent plus à quel dirigeant se fier pour la gestion efficace et efficiente de leur plan social estimé à plus de 8 milliards de francs CFA.  Ceci est important quand on sait que  beaucoup d’irrégularités ont été décelées lors de la répartition des 2, 1 milliards de francs CFA aux travailleurs compressés.
La fermeture de cette usine a eu des conséquences sociales et économiques. Pour des élus de la localité, c’est la mairie qui a souffert en premier lieu des conséquences de la fermeture de l’HUICOMA avec des effets dévastateurs sur les recettes et la masse salariale de ses travailleurs. Elle a également provoqué l’immigration de la population. Le maire demande à l’Etat de prendre ses responsabilités face à certains engagements.
Selon Eli Diarra, la fermeture de l’HUICOMA a fortement impacté les recettes de la collectivité. « La mairie avait une patente de plus de 60 millions par an que l’HUICOMA payait. Donc c’est tout cet apport, plus la masse salariale, la consommation des gens dans la ville, etc. ça faisait tourner l’économie de la ville. Imaginez une manne financière de 90 millions qui était injectée dans l’économie locale, soit partie… », déplore le maire de Koulikoro, pour qui l’impact n’a été que catastrophique.
« L’HUICOMA seule employait plus de 600 personnes de la population de Koulikoro. Sur le plan social, il y a eu beaucoup de mariages qui ont été mis à mal, beaucoup de divorces, beaucoup d’exode, d’immigration (des jeunes sont partis). C’était aussi le commerce autour de l’HUICOMA, tout cela est parti à l’eau », regrette Eli Diarra, mairie de Koulikoro.
Mahamane Maïga   














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