D’entrée de jeu, Yacouba Katilé a tenu à faire un éclairage sur la situation relative à la gestion du dossier des ex-travailleurs de l’HUICOMA. « Dans l’empressement, il y a eu des difficultés pour gérer le cas des compressés de Koulikoro. A notre grande surprise, des missions ministérielles se sont rendues à Koulikoro sans l’implication de l’UNTM », a-t-il déploré. Avant de regretter « l’Etat n’a apporté aucune réponse aux autres cas notamment celui des travailleurs de l’Hôtel Azalai de Tombouctou ».
En outre, il a indiqué que la privatisation de l’HUICOMA est intervenue en 2005 suite à la pression des bailleurs de fond (FMI- Banque mondiale). Et que le plan social doit être géré dans les 60 jours qui suivront. Pour y parvenir, l’Etat doit jouer le rôle d’arbitre. Alors que ces travailleurs ont été licenciés pour motif économique. Dans le cas d’espèce, ils doivent bénéficier des droits selon leur catégorie. « Si on passe par le gestion du plan social, les bailleurs ne donnent rien », a fait savoir le secrétaire général de l’UNTM.
Aussi a-t-il indiqué, en 2010, un accord a été conclu. « Même les résolutions de cet accord n’ont pas été respectées par l’Etat. Concernant le cas, l’on a promis de mettre en place une direction provisoire en vue de la reprise des activités de la société, gérer les arriérés de salaires de 194 travailleurs qui étaient en sit-in à la bourse du travail avec un montant de 2 ,100 milliards de francs Cfa ; payer les indemnités légales de tous les travailleurs licenciés. A l’époque, l’Etat s’est engagé à payer les indemnités de tous les travailleurs licenciés. S’y ajoutent les indemnités négociées qui auront lieu ultérieurement suite à la reprise des activités. Mais, a-t-il déploré, l’Etat n’a pas pu respecter ses engagements.
Evoquant la gestion des 2,1 milliards de francs Cfa, le secrétaire général de l’UNTM a expliqué que l’ancien président de la République ATT a décidé d’apporter une aide sociale aux travailleurs qui étaient en sit-in à la bourse du travail. Toutefois, il n’a pas manqué d’indiquer qu’il y avait un piège au dessous de ça. Puisque l’on n’a pas précisé si cette somme fera l’objet de déduction du montant à payer pour les droits.
En outre, il a tenu à préciser que l’UNTM n’a pas participé à la gestion de cette somme d’argent. Et d’ajouter que cette affaire concerne l’Etat et les travailleurs de l’HUICOMA à travers une commission.
Pour conclure, il a affirmé que l’Etat n’a pas tout payé, contrairement à ce qui a été annoncé. Et qu’il doit à ces travailleurs en termes de droits et indemnités. Pour le cas des autres compressés, Yacouba Katilé souhaite que les parties prenantes se retrouvent autour d’une table pour en discuter.
Quant à Seydou Diarra, secrétaire aux revendications de l’UNTM, il soutient mordicus que la gestion des droits des travailleurs compressés est complexe, à cause de l’absence de documents.
Mahamane Maïga
En outre, il a indiqué que la privatisation de l’HUICOMA est intervenue en 2005 suite à la pression des bailleurs de fond (FMI- Banque mondiale). Et que le plan social doit être géré dans les 60 jours qui suivront. Pour y parvenir, l’Etat doit jouer le rôle d’arbitre. Alors que ces travailleurs ont été licenciés pour motif économique. Dans le cas d’espèce, ils doivent bénéficier des droits selon leur catégorie. « Si on passe par le gestion du plan social, les bailleurs ne donnent rien », a fait savoir le secrétaire général de l’UNTM.
Aussi a-t-il indiqué, en 2010, un accord a été conclu. « Même les résolutions de cet accord n’ont pas été respectées par l’Etat. Concernant le cas, l’on a promis de mettre en place une direction provisoire en vue de la reprise des activités de la société, gérer les arriérés de salaires de 194 travailleurs qui étaient en sit-in à la bourse du travail avec un montant de 2 ,100 milliards de francs Cfa ; payer les indemnités légales de tous les travailleurs licenciés. A l’époque, l’Etat s’est engagé à payer les indemnités de tous les travailleurs licenciés. S’y ajoutent les indemnités négociées qui auront lieu ultérieurement suite à la reprise des activités. Mais, a-t-il déploré, l’Etat n’a pas pu respecter ses engagements.
Evoquant la gestion des 2,1 milliards de francs Cfa, le secrétaire général de l’UNTM a expliqué que l’ancien président de la République ATT a décidé d’apporter une aide sociale aux travailleurs qui étaient en sit-in à la bourse du travail. Toutefois, il n’a pas manqué d’indiquer qu’il y avait un piège au dessous de ça. Puisque l’on n’a pas précisé si cette somme fera l’objet de déduction du montant à payer pour les droits.
En outre, il a tenu à préciser que l’UNTM n’a pas participé à la gestion de cette somme d’argent. Et d’ajouter que cette affaire concerne l’Etat et les travailleurs de l’HUICOMA à travers une commission.
Pour conclure, il a affirmé que l’Etat n’a pas tout payé, contrairement à ce qui a été annoncé. Et qu’il doit à ces travailleurs en termes de droits et indemnités. Pour le cas des autres compressés, Yacouba Katilé souhaite que les parties prenantes se retrouvent autour d’une table pour en discuter.
Quant à Seydou Diarra, secrétaire aux revendications de l’UNTM, il soutient mordicus que la gestion des droits des travailleurs compressés est complexe, à cause de l’absence de documents.
Mahamane Maïga