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Pisciculture : une filière porteuse mais sevrée de financements bancaires

Lundi 26 Août 2019

A Sikorolé, Commune rurale du Mandé, dans le Cercle de Kati, existe la ferme piscicole Niétassoba. La ferme est construite sur plus de 18 hectares, avec une trentaine d’étangs d’une capacité individuelle de 15 à 20 tonnes selon la taille. Sa capacité de production annuelle atteint 10 millions d’alevins. Une « capacité considérable » avec un chiffre d’affaires de plus d’un milliard par an, rien que pour la pisciculture.


Au centre de cette production intensive, le clarias qu’on récolte tous les 4 mois,  et le tilapia, récolté tous les 6 mois. « C’est le genre de réalisation que je souhaite à  tous les pisciculteurs, et c’est bien possible avec toutes les terres qu’on a, et avec l’accompagnement des banques, si elles acceptent», s’est réjoui le président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (APCAM), Bakary Togola, en visite sur le site, mercredi dernier, dans le cadre du suivi de la campagne agricole en cours.

  1. Togola, émerveillé par ce qu’il voyait, était accompagné, entre autres, du président de l’interprofession de la filière maïs, Bakary Doumbia.

    C’est une véritable opération de séduction que l’APCAM conduit, depuis un moment, pour convaincre les banques de délier les cordons de la bourse pour les exploitations agricoles qui ont un accès difficile au crédit.

    La visite de cette ferme évoluant dans plusieurs filières dont la pisciculture, l’élevage, le maraîchage avec un chiffre d’affaires global de près de 2 milliards par an, est sans doute un argument solide sur la robustesse de l’agriculture comme activité génératrice de revenus. Elle appartient à Mme Keïta Mariam Bouaré qui emploie plus 200 personnes. Absente, c’est son mari, Modibo Kane Keïta, qui a reçu la délégation. « C’est encourageant de recevoir l’APCAM. C’est sans doute un moyen d’échanger sur les contraintes, de nous améliorer », a apprécié l’époux de la propriétaire.

    « Madame doit être accompagnée par les banques, car pour produire tout ça, il faut des moyens énormes. On a vu des poissons de 7 kg. Elle est à encourager. Toute la chaîne de valeur de la pisciculture est là, de la production à la transformation », s’est réjoui le président de l’APCAM. Selon lui, de façon générale, les pisciculteurs sont confrontés à un problème foncier. Il a promis que, désormais, chaque mois, il ira voir les éleveurs, les pêcheurs, les exploitants forestiers et les agriculteurs. Il se fera accompagner par les banques pour que celles-ci constatent, de visu, ce que la terre est capable de générer comme ressources.

    « Ici, on est loin du fleuve et de la mer mais voyez ce qu’elle a réalisé avec la terre, l’eau et la technologie. C’est un chiffre d’affaire de 1,9 milliard de Fcfa avec la pisciculture au cœur des activités », a indiqué M. Togola. Le président de l’APCAM a ajouté que les banques doivent pouvoir aider la promotrice à faire mieux à travers les crédits. Il a invité les établissements bancaires à faire confiance aux agriculteurs. « Car, nous avons travaillé pour rendre sûres les terres. Il y a une commission foncière dans chaque arrondissement composée des représentants de l’arrondissement, de la mairie, des Chambres d’agriculture », a expliqué le président de l’APCAM, invitant les producteurs débiteurs à payer leurs dettes pour l’établissement de la confiance entre eux et les banques.

    En plus, il a encouragé les jeunes diplômés à s’intéresser à l’agriculture. Pour lui, une organisation et de bonnes coopératives à la base pour arriver à l’interprofession vont permettre de résoudre l’ensemble des problèmes de la filière poisson.

    Selon le responsable de la faitière de la pisciculture, Abdoulaye Konta, les acteurs de la filière n’ont pas de terre pour pratiquer cette importante activité qui génère des ressources énormes. Une autre équation, selon lui, reste l’accès au financement.

    Amap.ml














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