La mission du FMI et les Autorités maliennes sont parvenues à un accord préalable sur un nouveau programme économique et financier soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC). C’est le contenu du communiqué reçu au Journal de l’économie malienne (Lejecom).
Selon le document, le nouveau programme vise à favoriser une croissance forte et inclusive et la réduction de la pauvreté par des investissements dans les infrastructures et les secteurs sociaux, et à stimuler la création d’emplois, notamment pour les jeunes. Les objectifs clés du programme, renseigne-t-on, sont de maîtriser les dépenses et renforcer la mobilisation des recettes par la poursuite des réformes d’administration fiscale.
Selon la même source, la mission du Fmi encourage les réformes visant à renforcer la gouvernance et l'efficacité du secteur public et à améliorer le climat des affaires.
« La mission du Fmi et les autorités maliennes sont parvenues à un accord préliminaire sur un nouveau programme économique et financier du Mali soutenu par la Fec du Fmi, pour un montant d’environ 200 millions de dollars, sous réserve de l’approbation par la direction et le conseil d’administration du Fmi. L’examen du dossier par le conseil d’administration du Fmi est prévu pour fin août 2019 », précise le document.
« Le nouveau programme sera ancré sur la nouvelle stratégie de développement des autorités maliennes (CREDD 2019-23), visant à une croissance forte et inclusive et la réduction de la pauvreté par des investissements dans les infrastructures et les secteurs sociaux, et à stimuler la création d’emplois, notamment pour les jeunes ».
« Le déficit budgétaire de l’Etat devrait respecter le critère de convergence de l'UEMOA de renforcer la mobilisation des recettes par la poursuite des réformes d’administration fiscale. Les Autorités maliennes ont commencé à mettre en œuvre des mesures correctives pour remédier à la forte détérioration des recettes fiscales enregistrée en 2018. Ces efforts de modernisation de l’administration fiscale devront également s’accompagner de mesures d’amélioration de la taxation du secteur minier, du prélèvement de recettes sur les produits pétroliers, de la propriété foncière, d’une rationalisation des exonérations fiscales (dont celles accordées au secteur minier), et d’une accélération de la numérisation des procédures d’acquittement de l’impôt.
En mettant en œuvre ces politiques, le Mali sera en mesure de créer de l’espace budgétaire pour un meilleur redéploiement de l’Etat dans les régions du Centre et du Nord du Mali, l’investissement dans les secteurs sociaux et les infrastructures.
« Les Autorités maliennes s’engagent également à reformer le secteur de l’énergie afin de permettre un retour à l’équilibre financier de la société publique d’électricité EDM.SA à moyen terme tout en garantissant un meilleur approvisionnement des populations en électricité. », ajoute le document.
Adou FAYE
Selon le document, le nouveau programme vise à favoriser une croissance forte et inclusive et la réduction de la pauvreté par des investissements dans les infrastructures et les secteurs sociaux, et à stimuler la création d’emplois, notamment pour les jeunes. Les objectifs clés du programme, renseigne-t-on, sont de maîtriser les dépenses et renforcer la mobilisation des recettes par la poursuite des réformes d’administration fiscale.
Selon la même source, la mission du Fmi encourage les réformes visant à renforcer la gouvernance et l'efficacité du secteur public et à améliorer le climat des affaires.
« La mission du Fmi et les autorités maliennes sont parvenues à un accord préliminaire sur un nouveau programme économique et financier du Mali soutenu par la Fec du Fmi, pour un montant d’environ 200 millions de dollars, sous réserve de l’approbation par la direction et le conseil d’administration du Fmi. L’examen du dossier par le conseil d’administration du Fmi est prévu pour fin août 2019 », précise le document.
« Le nouveau programme sera ancré sur la nouvelle stratégie de développement des autorités maliennes (CREDD 2019-23), visant à une croissance forte et inclusive et la réduction de la pauvreté par des investissements dans les infrastructures et les secteurs sociaux, et à stimuler la création d’emplois, notamment pour les jeunes ».
« Le déficit budgétaire de l’Etat devrait respecter le critère de convergence de l'UEMOA de renforcer la mobilisation des recettes par la poursuite des réformes d’administration fiscale. Les Autorités maliennes ont commencé à mettre en œuvre des mesures correctives pour remédier à la forte détérioration des recettes fiscales enregistrée en 2018. Ces efforts de modernisation de l’administration fiscale devront également s’accompagner de mesures d’amélioration de la taxation du secteur minier, du prélèvement de recettes sur les produits pétroliers, de la propriété foncière, d’une rationalisation des exonérations fiscales (dont celles accordées au secteur minier), et d’une accélération de la numérisation des procédures d’acquittement de l’impôt.
En mettant en œuvre ces politiques, le Mali sera en mesure de créer de l’espace budgétaire pour un meilleur redéploiement de l’Etat dans les régions du Centre et du Nord du Mali, l’investissement dans les secteurs sociaux et les infrastructures.
« Les Autorités maliennes s’engagent également à reformer le secteur de l’énergie afin de permettre un retour à l’équilibre financier de la société publique d’électricité EDM.SA à moyen terme tout en garantissant un meilleur approvisionnement des populations en électricité. », ajoute le document.
Adou FAYE