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Mine d’or de Sadiola : un nouveau souffle

Mercredi 24 Février 2021

Avec la construction de la nouvelle usine de traitement des minerais sulfurés, il est prévu la production d’environ 3,7 tonnes d’or au titre de 2021 et plus de 8,5 tonnes d’or par an. Le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, souhaite que la mine recrute plus de travailleurs nationaux.


«Le nombre d’expatriés dans l’organigramme de la direction générale tourne au tour de 30 à 35%. Ce chiffre me semble élevé. Nous n’accepterons pas que des mines en exploitation depuis une trentaine d’années, continuent d’employer un nombre élevé de personnel non malien. J’ose espérer que c’est juste en tant que nouveau repreneur que ces gens sont envoyés pour s’assurer que les travailleurs locaux qui étaient là dans le temps, ont une maîtrise parfaite de la situation. Si ce n’est pas le cas, en tant qu’actionnaire (l’État est propriétaire de 20% des actions), nous verrons avec eux comment mettre en place un pacte d’actionnaires qui régule tout cela», a déclaré le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau.

Lamine Seydou Traoré intervenait mardi dernier à la Société d’exploitation des mines d’or de Sadiola (Semos S.A). Il accompagnait la ministre d’État, ministre des Mines et du Pétrole d’Éthiopie, Mme Semegne Wube, venue visiter cette mine reprise en décembre 2020 par la société «Allied Gold» qui opère également en Éthiopie. Cette occasion a été alors mise à profit par le ministre Traoré pour apprécier l’état de mise en œuvre des innovations induites par le Code minier de 2019 et s’imprégner du rythme d’implantation du nouvel acquéreur de la mine de Sadiola. Situé à 80 km de Kayes, la mine de Sadiola opère à ciel ouvert.
La première étape de la visite a concerné la carrière principale. Elle contient 4 millions de m3 d’eau de pluie et souterraine. Leur pompage pourrait durer deux ans. La partie la plus profonde mesure 270 m en dessous du niveau zéro de la mer. Elle sera exploitée durant 12 ans pour atteindre une profondeur de 500 m depuis la surface de la terre.

Selon Amadou Diarra, géologue à la mine de Sadiola qui guidait la visite, cette mine était en abandon depuis plus de 10 ans. Les raisons de cet arrêt étaient d’ordre économique et technique. «Les minerais à exploiter contiennent du sulfuré dont l’exploitation demande une technique spécifique de traitement. La carrière sera rouverte, creusée, excavée pour pouvoir avoir accès à l’or. Les études d’exploration réalisées ont montré qu’elle contient près 4 millions d’onces d’or. Pour atteindre le minerai, un autre projet a été mis en place. Il est en train de voir le jour», a expliqué le géologue.

En attendant, les efforts étaient concentrés sur le traitement du minerai oxydé, «très facile à traiter et moins coûteux en termes d’investissement», a précisé le spécialiste. «Nous avons maintenant atteint le sulfuré. Son traitement exige des techniques appropriées inexistantes à l’usine de Sadiola. Il fallait faire un autre projet pour construire une nouvelle usine pour pouvoir exploiter le minerai et l’acheminer à l’usine», a détaillé le géologue, interrogé sur le site.

Ce préalable réalisé, la production reprendra. Car il était nécessaire de reprendre l’activité minière, confirmera le directeur général de la Société d’exploitation des mines d’or de Sadiola (Semos SA). André Straydom révélera qu’il est prévu la production de 130.000 onces (environ 3,7 tonnes d’or) au titre de 2021. «Avec la construction de la nouvelle usine de traitement des minerais sulfurés, il est possible de produire plus de 300.000 onces (plus 8,5 tonnes d’or) par an», ajoutera l’administrateur général.

La ministre d’État, ministre des Mines et du Pétrole de l’Éthiopie a dévoilé ses attentes au terme de ce périple. «Il n’y a pas de mines industrielles en Éthiopie, la production est artisanale. En plus du partage d’expérience, cette visite consistait à faire en sorte qu’Allied Gold qui est en phase d’exploration en Éthiopie, puisse arriver à construire une mine industrielle profitable à notre pays», a expliqué Mme Semegne Wube.

La seconde phase de la visite a conduit la délégation ministérielle à l’usine de traitement des minerais, où les hôtes ont visité la salle de contrôle. Avant de regagner Bamako, la mission a rendu une visite de courtoisie aux autorités traditionnelles de Sadiola.
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