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Mali : la MINUSMA reste la mission des Nations Unies la plus dangereuse

Dimanche 8 Décembre 2019


Sur les 23 Casques bleus tués en 2019, 22 étaient déployés au sein de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA), ce qui en fait la mission onusienne la plus dangereuse, a rappelé vendredi le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.


Photo MINUSMA/Gema Cortes Des Casques bleus lors d'une opération militaire dans la région de Mopti, au centre du Mali.
Photo MINUSMA/Gema Cortes Des Casques bleus lors d'une opération militaire dans la région de Mopti, au centre du Mali.
Toutefois, si on tient compte de l’ensemble des opérations de paix, le nombre de soldats de la paix de l’ONU tués lors d’actes hostiles a largement diminué ces trois dernières années. De 58 en 2017, le nombre de victimes est tombé à 27 en 2018. À ce jour, 23 Casques bleus ont été tués en 2019.

« 22 des 23 victimes que nous avons subies cette année étaient des soldats de la paix de la MINUSMA, notre mission la plus dangereuse », a déclaré le chef de l’ONU lors d’une réunion de haut-niveau sur la performance du maintien de la paix organisée vendredi au siège de l’ONU. « Il n’y a eu qu’un seul décès dans nos 12 autres missions combinées ».

Malgré la dangerosité de l’environnement dans lequel évoluent les Casques bleus au Mali, la MINUSMA a pu réduire le nombre de décès de ses troupes liés à des engins explosifs improvisés. Un chiffre qui est passé de 24 morts en 2016 à cinq en 2019.

Reconfigurer la force

En matière d’amélioration de la performance du maintien de la paix de l’ONU, M. Guterres estime que davantage doit être fait pour appuyer les missions onusiennes évoluant dans les environnements les plus difficiles. « Au Mali, nous envisageons de reconfigurer la force et nous améliorons la coordination avec les forces maliennes, le G-5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) et Barkhane (France) sur le terrain », a dit le Secrétaire général.
Le chef de l’ONU a toutefois souligné que les solutions politiques devaient rester au centre de tous les efforts visant à instaurer une paix durable. « Au Mali, la mise en œuvre de l'accord d'Alger a été trop lente », a déploré M. Guterres. Il s’est toutefois félicité de la récente annonce du lancement du dialogue national le 14 décembre et appelé toutes les parties à y apporter leur contribution.

« En l'absence de solutions politiques, les groupes armés peuvent essayer d'exploiter un vide du pouvoir et créer une insécurité encore plus grande », a prévenu le chef de l’ONU. 

« Malheureusement, il y a des limites à ce que les opérations de paix peuvent réaliser », a reconnu M. Guterres, rappelant que la lutte contre le terrorisme va au-delà des mandats accordés aux missions onusiennes. « Et au Mali, par exemple, notre succès collectif repose sur nos partenariats avec les forces nationales, le G5-Sahel et Barkhane », a-t-il souligné.
Un.org














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