Ce décret fixe certaines règles destinées à favoriser l’orientation de la commande publique vers les PME et la promotion de la production nationale et s’applique à tous les marchés publics de travaux, de fournitures de biens ou des services conclus par l’Etat, les collectivités locales, les établissements publics, les agences et organismes publics bénéficiant du concours financier ou de la garantie de l’Etat, les sociétés à participation financière publique majoritaires, dans la mesure où il n’est pas contraire aux dispositions du code des marchés publics et des délégations de service public.
Aux dires du ministre de l’Economie et des Finances, cette démarche constitue une étape décisive qui illustre à plus d’un titre les ambitions de l’Hôtel des Finances à booster la consommation nationale, gage de création de valeur ajoutée, de formalisation des entreprises (passer de l’informel au formel ) et d’amélioration des capacités d production locale des PME au Mali. Elle a eu également comme objectif de permettre une bonne compréhension des mesures annoncées pour leur meilleure mise en œuvre avant la mise en application de l’arrêté d’application. Le potentiel est d’un montant de 65 milliards FCFA qui pourra être orienté vers nos entreprises de production locale sur la base des statistiques de la commande publique de 2017.
Selon le ministre de l’Economie et des Finances, une liste d’entreprises et d’artisans formalisés (qui s’acquittent convenablement de leurs impôts et taxes), un catalogue de produits fabriqués au Mali ainsi qu’une mercuriale de prix seront envoyés à toutes les autorités contractantes (DFM, DAF, Gestionnaires) afin qu’elles puissent mieux exprimer leurs besoins.
Les produits concerneront entre autres les meubles, les fauteuils, la papeterie, le matériel scolaire.
D’autres mesures d’accompagnement seront mises en place afin de faciliter le traitement des dossiers pour les PME et artisans concernés au niveau de la Direction générale des marchés publics et délégation de services publics (DGMP-DSP) afin de permettre une meilleure application. Il s’agit entre autres de l’allègement des conditions de participation aux marchés publics pour les entreprises artisanales, l’amélioration des conditions de paiement.
Mahamane Maïga
Aux dires du ministre de l’Economie et des Finances, cette démarche constitue une étape décisive qui illustre à plus d’un titre les ambitions de l’Hôtel des Finances à booster la consommation nationale, gage de création de valeur ajoutée, de formalisation des entreprises (passer de l’informel au formel ) et d’amélioration des capacités d production locale des PME au Mali. Elle a eu également comme objectif de permettre une bonne compréhension des mesures annoncées pour leur meilleure mise en œuvre avant la mise en application de l’arrêté d’application. Le potentiel est d’un montant de 65 milliards FCFA qui pourra être orienté vers nos entreprises de production locale sur la base des statistiques de la commande publique de 2017.
Selon le ministre de l’Economie et des Finances, une liste d’entreprises et d’artisans formalisés (qui s’acquittent convenablement de leurs impôts et taxes), un catalogue de produits fabriqués au Mali ainsi qu’une mercuriale de prix seront envoyés à toutes les autorités contractantes (DFM, DAF, Gestionnaires) afin qu’elles puissent mieux exprimer leurs besoins.
Les produits concerneront entre autres les meubles, les fauteuils, la papeterie, le matériel scolaire.
D’autres mesures d’accompagnement seront mises en place afin de faciliter le traitement des dossiers pour les PME et artisans concernés au niveau de la Direction générale des marchés publics et délégation de services publics (DGMP-DSP) afin de permettre une meilleure application. Il s’agit entre autres de l’allègement des conditions de participation aux marchés publics pour les entreprises artisanales, l’amélioration des conditions de paiement.
Mahamane Maïga