Fraîchement réélu pour cinq ans, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, sera investi dans sa fonction de Chef de l’Etat, Chef Suprême des armées, président du Conseil supérieur de la magistrature, garant de l’unité et de la souveraineté nationale, entre autres.
La Cour constitutionnelle a arrêté et proclamé président de la République du Mali, Monsieur Ibrahim Boubacar Keita qui a recueilli au second tour du scrutin du 12 Août 2018, la majorité absolue des suffrages exprimés.
À la suite des rectifications et annulations opérées par la Cour constitutionnelle les résultats définitifs du deuxième tour du scrutin du 12 Août 2018 sont arrêtés en faveur du président sortant Ibrahim Boubacar Keita qui a obtenu 67,16% des voix contre 32,84% pour Soumaïla Cissé. Soit un suffrage total exprimé de 34,42%.
Sur la base de ces résultats, nombre de citoyens Maliens renouvellent leur contrat de confiance à IBK qui est donc réélu à sa propre succession pour un second mandat de 5 ans à la magistrature suprême du pays jusqu’en 2023.
Par ailleurs, certains citoyens Maliens ne sont pas d’accord sur les résultats. C’est précisément le cas d’une partie de l’opposition dirigée par le challenger Soumaïla Cissé, disant qu’ils sont entachés de fraudes. Ce, en dépit de l’arrêt de la cour constitutionnelle qui s’est prononcée pour valider les résultats, avant de déclarer Ibrahim Boubacar Keïta élu président de la République du Mali.
D’autres citoyens Maliens disent que c’est Soumaïla Cissé qui a remporté cette élection au deuxième tour.
Chacun ne reconnaissant pas la victoire de l’autre, un bras de fer commence à s’établir entre les deux camps.
Comment faire pour pacifier le Mali et lui éviter une crise post-électorale et un chaos intégral? Déjà, des éveilleurs de conscience commencent à répondre à cette question cruciale pour le Mali, à travers des propositions notamment la mise en place d’un gouvernement d’union nationale.
Mahamane Maïga
La Cour constitutionnelle a arrêté et proclamé président de la République du Mali, Monsieur Ibrahim Boubacar Keita qui a recueilli au second tour du scrutin du 12 Août 2018, la majorité absolue des suffrages exprimés.
À la suite des rectifications et annulations opérées par la Cour constitutionnelle les résultats définitifs du deuxième tour du scrutin du 12 Août 2018 sont arrêtés en faveur du président sortant Ibrahim Boubacar Keita qui a obtenu 67,16% des voix contre 32,84% pour Soumaïla Cissé. Soit un suffrage total exprimé de 34,42%.
Sur la base de ces résultats, nombre de citoyens Maliens renouvellent leur contrat de confiance à IBK qui est donc réélu à sa propre succession pour un second mandat de 5 ans à la magistrature suprême du pays jusqu’en 2023.
Par ailleurs, certains citoyens Maliens ne sont pas d’accord sur les résultats. C’est précisément le cas d’une partie de l’opposition dirigée par le challenger Soumaïla Cissé, disant qu’ils sont entachés de fraudes. Ce, en dépit de l’arrêt de la cour constitutionnelle qui s’est prononcée pour valider les résultats, avant de déclarer Ibrahim Boubacar Keïta élu président de la République du Mali.
D’autres citoyens Maliens disent que c’est Soumaïla Cissé qui a remporté cette élection au deuxième tour.
Chacun ne reconnaissant pas la victoire de l’autre, un bras de fer commence à s’établir entre les deux camps.
Comment faire pour pacifier le Mali et lui éviter une crise post-électorale et un chaos intégral? Déjà, des éveilleurs de conscience commencent à répondre à cette question cruciale pour le Mali, à travers des propositions notamment la mise en place d’un gouvernement d’union nationale.
Mahamane Maïga