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Le patronat du Mali pris en otage par Diadié et son bureau illégal et illégitime : La justice va-t-elle se rendre complice de la paralysie du CNPM ?

Lundi 18 Janvier 2021

Alors qu’on pensait que la rocambolesque affaire du Conseil National du Patronat du Mali, CNPM, opposant Mamadou Sinsy Coulibaly à Amadou dit Diadié Sankaré était un vieux souvenir, après l’annulation de la grosse relative à l’ordonnance gracieuse que le Président du Tribunal de la Commune IV avait octroyée à Diadié, notre surprise a été grande de constater qu’on est loin de connaitre le bout du tunnel. Le statu quo demeure toujours en dépit de la décision de justice donnant raison au camp Mamadou Sinsy Coulibaly. La structure, poumon de l’économie est totalement paralysée à cause de la lenteur, disons de la complicité d’une certaine justice qui serait le suppôt du sieur Diadié Sankaré qui s’accroche illégalement et illégitimement à un poste qui n’est pas le sien. Les autorités de la Transition, dont le souci majeur est qu’il y ait plus de justice et d’équité, vont-elles fermer les yeux sur cette complicité tacite d’une certaine justice avec Diadié Sankaré et dont les conséquences sont gravissimes sur notre économie durement éprouvée par les multiples crises ? Pourquoi Diadié est ultra minoritaire et n’a aucune légitimité à gérer le CNPM ?


Le patronat du Mali pris en otage par Diadié et son bureau illégal et illégitime : La justice va-t-elle se rendre complice de la paralysie du CNPM ?
Nombreux étaient les maliens à penser qu’avec le départ du régime IBK certaines pratiques allaient être des mauvais souvenir, notamment la lenteur dans l’exécution des décisions de justice et surtout la fin de l’injustice, mais c’est le contraire que l’on constate aujourd’hui. Sinon comment comprendre qu’une structure comme le CNPM, la faitière du secteur privé, poumon de l’économie, puisse être paralysée par une poignée d’individus sans légitimité encore moins de  légalité ? En effet, beaucoup avaient cru voir jaillir la fumée blanche, surtout après  l’annulation de l’ordonnance gracieuse, laquelle fumée synonyme de paix et de justice, devrait permettre à Mamadou Sinsi Coulibaly de reprendre du service au CNPM.

Mais Amadou dit Diadié  refuse de céder les locaux, car selon ses avocats, la grosse que détient Mamadou Sinsy Coulibaly n’affirme pas clairement qu’il doit céder le siège du CNPM étant entendu que le mandat du bureau  est arrivé à terme.En réponse à cette affirmation des avocats de Diadié le camp Mamadou Sinsy dira qu’il n y a pas d’élection le 26 octobre 2020 et que le bureau dont se réclame Diadié est une pure fabrication des gens qui ne sont pas représentatifs des opérateurs économiques et des patrons d’entreprises. Donc s’il y a confusion, elle a été savamment orchestrée par la justice pour maintenir Diadié au siège du CNPM.

Pourquoi Amadou Dit Diadié Sankaré est ultra minoritaire et n’a ni légitimité encore moins légalité à diriger le CNPM ?

Rien qu’en comparant les deux bureaux on se rendra compte que Mamadou Sinsy Coulibaly a très largement la majorité des patrons des  entreprises privées. En effet, dans le bureau dirigé par M. Coulibaly on pourra retrouver les structures ci-après :  la fédération Nationale des entreprises de services, FNES, l’organisation patronale des entreprises de construction du Mali, OPECOM, l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers, APBEF, Le Conseil des Investisseurs Européens au Mali, CIEM, le Groupement professionnels  des Agences de Communication, GPAC , le Conseil Patronal de la Région de Mopti, l’Organisation Patronale des Industriels, OPI, le Syndicat Autonome des Pharmaciens d’officine privée du Mali SYNAPPO, le Groupement des Commerçants Maliens, CCM, le Réseau des Opérateurs d’intrants Agricoles du Mali, ORIAM, la Fédération des Transitaires commissionnaires en Douanes agréés du Mali, FETRAM, l’Association des Promoteurs Immobiliers du Mali, APIM, le Comité des Compagnies d’Assurances du Mali, CCAM, l’Association des Maîtres Imprimeurs du Mali, AMIM, les grandes Mines regroupées au sein du  GPSMM, la fédération Nationale des Consultants du Mali, FENACOM, l’Association Malienne des Agences de Voyages et de Tourisme, AMAVT, Le Syndicat patronal des Boulangers du Mali, SPBM, la Fédération des Exportateurs de Bétails et Viandes du Mali, FEBEVIM, le Patronat de l’Audiovisuel et des Nouvelles Technologies, PANOTECH, l’Association des Experts Evaluateurs Immobiliers Assermentés du Mali, AEEIAM. Pour ne citer que ces quelques groupements, mais très  importants dans la promotion de l’entreprenariat et qui boostent l’économie malienne.

Quant au Bureau dirigé par Amadou dit  Diadié Sankaré,la première grande surprise est que devant les noms des membres qui composent son bureau aucune précision n’est donnée sur leurs groupements patronaux, pire encore c’est au niveau du comité statutaire qu’il s’est efforcé à coller à certains noms des associations dont la plus part se trouvent dans le bureau de Mamadou Sinsy Coulibaly. Parmi ces groupements on pourrait citer l’Association Malienne des Experts Evaluateurs Agréés en Industrie et Transport et l’Association Malienne des Agences de voyages et du Tourisme, AMAVT. Toutes ces associations sont affiliées au bureau de M. Coulibaly. Qui, entre ces deux concurrents, a la légitimité ?

La question que l’on est en droit de se poser est celle de savoir si la justice malienne n’a pas toutes ces données lui permettant de siffler la fin de la récréation et de remettre M. Coulibaly dans ses droits. Si tant est que la justice est rendue au nom du peuple, il n y a pas de raison qu’on brime, affame  ce même peuple en lui privant du bien-être social, car la paralysie du CNPM est synonyme d’asphyxie du secteur privé, gros pourvoyeur d’emplois et de richesses. Les autorités de la Transition sont fortement interpelées afin qu’elles interviennent, pour des raisons d’Etat, dans cette affaire qui paralyse le bon fonctionnement du secteur privé, poumon de l’économie du pays.
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