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La lutte contre la corruption dans le secteur foncier doit être soutenue par une gouvernance foncière efficace

Dimanche 1 Décembre 2019

L’édition 2019 de la Conférence sur les politiques foncières en Afrique a débuté ce lundi, avec des appels retentissants en faveur d’une gouvernance foncière efficace, essentielle pour lutter contre la corruption et concrétiser la vision continentale de l’Afrique définie dans l’Agenda 2063.


La lutte contre la corruption dans le secteur foncier doit être soutenue par une gouvernance foncière efficace
Le thème de la troisième conférence biennale a pour thème principal, « Remporte la lutte contre la corruption dans le secteur foncier : voie viable pour la transformation de l’Afrique ».
 
Dans sa remarques lors de la Conférence sur les politiques foncières en Afrique de 2019 (CLPA2019), Stephen Karingi, Directeur de la Division de l’intégration régionale, des infrastructures et du commerce, à la Commission économique pour l’ Afrique, déclare : « La bonne gouvernance foncière est essentielle pour atteindre les Objectifs de développement durable, car elle contribue à éradiquer la pauvreté et la faim ; promouvoir une agriculture durable ; faire avancer l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation des femmes ; et promouvoir une croissance économique inclusive ; entre autres objectifs de développement ».
 
Il souligne toutefois que l’insécurité juridique mine non seulement la confiance des entreprises, mais peut également favoriser la corruption. Il met également l’accent sur le fait que les systèmes non développés avec des processus administratifs complexes et peu clairs contribuent au manque de transparence et de responsabilité dans l’administration des terres.
 
Ces conditions, indique Karingi, augmentent le risque de corruption. Dans le secteur foncier, cela a de profondes implications pour le développement de l’Afrique.
 
Pour sa part, l’Ambassadrice Josefa Sacko, Commissaire en charge de l’économie rurale et de l’agriculture, à la Commission de l’Union africaine, dit : « Pour remporter la lutte contre la corruption, nous devons nous assurer que la terre soit équitablement distribuée et accessible à tous, plus particulièrement aux femmes, aux jeunes et autres groupes vulnérables. Les femmes continuent de contribuer de manière significative à la production agricole en Afrique, mais dans certaines circonstances, elles ne peuvent pas jouir de leurs droits à la terre. C’est donc une réalité que les femmes et les hommes ne jouissent toujours pas des mêmes droits sur la terre ».
 
« En tant que facteur de production, la plupart des activités de subsistance et de développement sont entreprises sur les sols ; nous devons veiller à ce que la manière dont les terres sont distribuées et utilisées joue un rôle essentiel dans la promotion du développement durable et la réalisation de la paix et de la stabilité sur le continent », affirme-t-elle.
 
Le Vice-président principal de la Banque africaine de développement, Charles Boamah, déclare pour sa part qu’une politique foncière saine est essentielle à la croissance économique, la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté sur tout le continent.
 
« Elle peut catalyser la croissance de la productivité agricole grâce à la sécurité du régime foncier et à la protection des droits fonciers, ce qui peut accroître les opportunités d’investissements fonciers », dit-il, ajoutant que les systèmes d’administration des terres dans de nombreux pays du continent sont largement caractérisés par des infrastructures et des pratiques de gestion médiocres causés par la corruption.
« La corruption est vraiment coûteuse dans tous les sens du terme. Et cela frappe plus durement les plus pauvres, en particulier les femmes, ce qui perpétue l’inégalité des revenus et entre les hommes et les femmes ».
 
La conférence est organisée par la Banque africaine de développement en collaboration avec la Commission de l’Union africaine et la Commission économique pour l’Afrique. Des centaines de responsables gouvernementaux, de chefs traditionnels, d’experts fonciers, d’universitaires, de représentants de la société civile, d’institutions des Nations Unies et d’organisations partenaires y participent.
 
Publié par:
Section de la communication
Commission économique pour l’Afrique

 














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