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La fin du Traité sur les forces nucléaires intermédiaires ne doit pas relancer la course aux missiles (ONU)

Vendredi 23 Août 2019

L’acquisition, la prolifération, le déploiement et l’utilisation de missiles continuent à jouer un rôle déstabilisateur et même d'escalade dans les relations internationales, a prévenu jeudi une haute responsable des Nations Unies.


Cette déstabilisation et cette escalade ne sont pas sans conséquences sur la gestion des crises, notamment entre États dotés d’armes nucléaires, et qui dans certains cas, peuvent causer de graves dommages civils, a souligné Izumi Nakamitsu, la Haut-Représentante de l’ONU pour les affaires de désarmement lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la menace posée par les missiles à la paix internationale. 

« Aujourd’hui, les missiles ajoutent un élément dangereux et déstabilisateur aux point chauds régionaux de l'Asie du nord-est à l'Asie du sud, au Moyen-Orient et à l'Europe. Ils contribuent directement à la relance de la course dans le domaine des armes stratégiques et entravent la réalisation des objectifs plus large de désarmement », a-t-elle alerté. 

Mme Nakamitsu a déclaré que « l’effondrement récent du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire a ôté l’une des rares contraintes au développement et au déploiement de catégories de missiles déstabilisants et dangereux ». 

« Comme le Secrétaire général l’a noté à juste titre, ce Traité a joué un rôle important dans la réduction des risques, le renforcement de la confiance et à aider à mettre fin à la Guerre froide », a rappelé la Haut-Représentante. 

« La fin du traité FNI ne devrait pas être le catalyseur d'une compétition renouvelée et sans contrainte dans le développement, l’acquisition et la prolifération des missiles », a-t-elle souligné. 
  

Faisant écho aux déclarations précédentes d’António Guterres, Mme Nakamitsu a appelé tous les États à éviter des « développements déstabilisateurs » et à rechercher « de toute urgence » un accord sur un « nouveau chemin commun » pour le contrôle international des armements. 

A ce jour, il n’existe aucune norme, aucun traité ou accord universel régissant les missiles dans le monde, a rappelé la cheffe du désarmement de l’ONU. « Aujourd’hui, seuls la Fédération de Russie et les États-Unis sont soumis à des restrictions juridiquement contraignantes sur le nombre de certains missiles qu’ils posséderaient ». 

Des mesures internationales sur les missiles existent, telles que le Régime de contrôle de la technologie des missiles et le Code de conduite de La Haye contre la prolifération des missiles balistiques. Mais « bien qu’elles aient une valeur évidente, elles ne suffisent pas pour traiter tous les aspects de la menace que les missiles et leur prolifération pose à la paix et à la sécurité internationales », a dit Mme Nakamitsu. 

Dans les années 2000, trois groupes d'experts des Nations Unies sur les missiles ont fourni des synthèses utiles sur les différents problèmes de sécurité liés aux missiles. Ces trois groupes ont tentée de traiter la question de manière globale. Mais « la Première Commission (de l’Assemblée générale des Nations Unies chargée du désarmement) n'a pas adopté de résolution sur la question depuis 2008 », a précisé la Haut-Représentante.

De plus en plus de pays continuent d’acquérir et de développer des missiles balistiques

Aujourd’hui, de plus en plus de pays, y compris ceux qui ne font pas partie des accords multilatéraux existants, continuent d’acquérir et de développer leurs capacités en matière de missiles balistiques. « Le Conseil de sécurité a été particulièrement activement saisi des activités menées en République populaire démocratique de Corée, qui renforce activement ses capacités en matière de missiles, contrairement aux résolutions du Conseil », a rappelé la cheffe du désarmement. 

Mme Nakamitsu a souligné que les mesures prises jusqu’à présent en faveur du contrôle des armes et du désarmement, notamment en ce qui concerne les missiles, ont joué un rôle crucial dans la prévention des conflits, la réduction des risques, la désescalade et la réduction des tensions au plus fort de la dernière Guerre froide. 

« Empêcher la propagation et l’émergence d’armes de déstabilisation reste une tâche essentielle et inachevée pour la communauté internationale dans le cadre de nos efforts communs pour préserver la paix, la sécurité et la stabilité internationales », a dit la Haut-Représentante. 

« Pour aller de l'avant, il est urgent d'adopter de nouvelles approches internationales - y compris des approches multilatérales juridiquement contraignantes - un consensus et un accord pour traiter les divers aspects problématiques des missiles », a-t-elle ajouté, soulignant qu’une plus grande attention du Conseil de sécurité à ces défis peut donner une impulsion à ces efforts. 

un.org 















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