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L’économie malienne a fait preuve de résilience malgré la crise sécuritaire selon la BAD

Lundi 3 Février 2020


L’économie malienne a fait preuve de résilience malgré la crise sécuritaire. C’est le constat fait par la Banque africaine de développement dans ses Perspectives économiques en Afrique 2020 ».


«Malgré la crise sécuritaire, l’économie malienne a fait preuve de résilience. En 2019 le Mali a enregistré une croissance de 5 % (tirée par les bonnes productions d’or et de coton) un déficit budgétaire de 3,1 % du Pib et une inflation de 0,4 %.

L’endettement public était de 35,5 % du PIB fin 2018. Cependant l’économie reste structurellement peu industrialisée et le secteur manufacturier peine à se développer.

Cela entraine de forts besoins en importations et un déficit du compte courant (5,4 % du Pib en 2019). Du côté de la demande, l’investissement est particulièrement faible 9,5 % du Pib pour le secteur privé et 8,7 % pour le secteur public », renseigne la Bad dans le document consulté par le Journal de l’économie malienne (Lejecom). Elle note que la mobilisation des recettes fiscales est structurellement faible (14,3 % du Pib), en dessous de la norme de
l’Uemoa de 20 %.

«L’analyse de la viabilité de la dette publique, de mai 2018, indique que le risque de surendettement du Mali est modéré.

En effet, le Mali pratique une politique d’endettement prudente avec le programme de la Facilité élargie de crédit (Fec) du Fmi, mais la maturité de la dette intérieure, dont 59 % arrivent à échéance entre 2019 et 2021, constitue une préoccupation majeure », lit-on dans le document.

Selon la Bad, l’amélioration de la situation politique et sécuritaire devrait permettre un taux de croissance de 4,9 % en 2020 et 2021. Dans le même ordre d’idées, la Bad a rappelé que le Mali a adopté en mars 2019 un Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable 2019– 2023 et travaille à la mise en œuvre du Plan de réforme de la gestion des finances publiques 2017–2021.

En plus, le Gouvernement a adopté la Loi d’entente nationale et lancé le Dialogue national inclusif qui vise à apaiser le climat social et trouver des solutions à la crise actuelle. En matière de sécurité, la Bad estime que des progrès ont été réalisés grâce à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix via le processus accéléré de désarmement, démobilisation et réinsertion et par l’opérationnalisation des autorités intérimaires dans le Nord.

Les autorités ont également mis en place un Plan de sécurisation intégré des régions du centre et un cadre politique de gestion de la crise. La création de la Zone de libre-échange continentale et de la monnaie unique de la Cedeao (Eco) devrait contribuer à renforcer l’intégration du Mali dans la région.

Pour promouvoir le secteur privé, le Gouvernement a lancé un « programme d’infrastructures économiques » de 5 500 milliards de FCFA qui vise à réaliser 8 700 km de route et six ponts d’ici 2023. «Depuis 2012, le Mali est confronté à une crise sécuritaire et humanitaire, avec l’occupation de deux tiers du territoire national par des groupes armés et 5,2 millions de personnes en situation de pénurie alimentaire. L’économie est fortement dépendante de l’or et du coton (86 % des exportations) et les chaînes de valeur sont faiblement développées (3 % du coton est transformé).

En raison de sa faible diversification, l’économie est dépendante des prix des produits de base sur les marchés internationaux », analyse la Bad. Elle ajoute que l’accumulation d’arriérés de paiement au titre de la dette intérieure constitue un risque de blocage de l’activité économique et du secteur privé.

La population est majoritairement jeune (67 %) et croît à un rythme soutenu (3,1 % par an). «Le nombre d’emplois créés chaque année (44 520 emplois) ne peut pas absorber la demande (300 000). Le faible niveau de qualification de la force de travail est aggravé par l’inadéquation entre l’offre de formation et les besoins du marché. Le pays fait face à des déficits critiques en infrastructures : seulement 3 % du réseau routier classé est bitumé et en bon état, le déficit de production électrique est de 140 MW et 53 % de la population n’a pas accès à l’électricité.

Par ailleurs, seulement 41 % des enfants sont scolarisés dans l’enseignement secondaire et 75 % dans le primaire, et 75 % de la population n’a pas accès aux services sanitaires », fait savoir  la Bad.
Adou FAYE














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