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Impact du Covid-19 en Afrique : La Bad prévoit des pertes en termes de Pib de l’ordre de 145,5 milliards de dollars Usd

Mercredi 8 Juillet 2020

La Banque africaine de développement (Bad) a publié le supplément de son rapport « Perspectives économiques de l’Afrique 2020 » dans le contexte de Covid-19. Les perspectives économiques pour l’Afrique sont moroses. C’est l’un des principaux enseignements du rapport consulté par le Journal de l’économie malienne (Lejecom).


Selon le document, le Pib réel en Afrique devrait se contracter de 1,7 % en 2020, soit une baisse de 5,6 points de pourcentage par rapport aux projections de janvier 2020 qui précédaient l’apparition de la Covid–19, en supposant que l’impact de la pandémie sera substantiel mais de courte durée.

La Bad souligne que si la pandémie se poursuit au-delà du premier semestre de 2020, la contraction du Pib en 2020 sera beaucoup plus marquée, de l’ordre de 3,4 %, soit une baisse de 7,3 points de pourcentage par rapport à la croissance projetée avant la pandémie de la Covid–19. L’institution basée à Abidjan annonce que les pertes cumulées du Pib pourraient se chiffrer entre 173,1 et 236,7 milliards d’USD entre 2020 et 2021.

«La contraction projetée de la croissance en 2020 pourrait coûter à l’Afrique des pertes en termes de Pib de l’ordre de 145,5 milliards d’USD (scénario de base) et 189,7 milliards d’USD (scénario pessimiste), sur les 2 590 milliards d’USD du Pib projeté en 2020 avant l’apparition de la COVID–19. Une partie de ces pertes pourraient se poursuivre en 2021, dans la mesure où la reprise attendue ne serait que partielle. Ainsi, les pertes du PIB prévues en 2021 pourraient se chiffrer entre 27,6 milliards d’USD (scénario de base) et 47 milliards d’USD (scénario pessimiste), par rapport aux prévisions Pib de 2 760 milliards d’USD dans un contexte non marqué par la pandémie », prévient la Bad.

Elle ajoute que les économies les plus affectées sont celles dont le système de santé est fragile, celles qui dépendent fortement du tourisme, du commerce international et de l’exportation des denrées, mais aussi celles qui sont lourdement endettées et dont l’économie repose en grande partie sur des apports financiers internationaux devenus volatiles.

L’impact global de la pandémie sur les résultats socioéconomiques reste cependant incertain. Il va dépendre de l’épidémiologie du virus, de la gravité de ses impacts sur l’offre et la demande, de l’efficacité des réponses au niveau des politiques publiques et de la persistance des changements de comportement.
Adou FAYE














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