Le Conseil des ministres de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a tenu le 22 mars 2021 sa première session ordinaire de l'année, par visioconférence, sous la présidence de Sani YAYA, ministre de l'économie et des finances de la République togolaise, son président statutaire.
Selon le communiqué issu de la rencontre, examinant la situation économique récente et les perspectives de l'Uemoa, le Conseil des ministres a noté l'amorce d'une consolidation de la reprise de l'activité économique au quatrième trimestre 2020, sous l'effet du regain de vigueur de la demande intérieure.
En ce sens, il indique que le taux de croissance de l'Union est ressorti à 1,3% après 0,6% un trimestre auparavant. Pour l'ensemble de l'année 2020, le document rapporte que le taux de croissance de l'Uemoa est estimé à 0,9%.
Par ailleurs, le Conseil a relevé que l'inflation dans l'Union a légèrement ralenti, en ressortant à 2,7% au quatrième trimestre 2020, en glissement annuel, après 2,9% au trimestre précédent.
Cette décélération des prix à la consommation, explique le communiqué, provient du ralentissement des prix des produits alimentaires, en lien avec l’amélioration de l’offre de céréales. Pour l’ensemble de l’année 2020, le taux d'inflation est ressorti à 2,1% après -0,7% en 2019, conclut le texte.
Bassirou MBAYE
Selon le communiqué issu de la rencontre, examinant la situation économique récente et les perspectives de l'Uemoa, le Conseil des ministres a noté l'amorce d'une consolidation de la reprise de l'activité économique au quatrième trimestre 2020, sous l'effet du regain de vigueur de la demande intérieure.
En ce sens, il indique que le taux de croissance de l'Union est ressorti à 1,3% après 0,6% un trimestre auparavant. Pour l'ensemble de l'année 2020, le document rapporte que le taux de croissance de l'Uemoa est estimé à 0,9%.
Par ailleurs, le Conseil a relevé que l'inflation dans l'Union a légèrement ralenti, en ressortant à 2,7% au quatrième trimestre 2020, en glissement annuel, après 2,9% au trimestre précédent.
Cette décélération des prix à la consommation, explique le communiqué, provient du ralentissement des prix des produits alimentaires, en lien avec l’amélioration de l’offre de céréales. Pour l’ensemble de l’année 2020, le taux d'inflation est ressorti à 2,1% après -0,7% en 2019, conclut le texte.
Bassirou MBAYE