« Une autre bonne nouvelle est qu’il y a juste une semaine, le pays a clôturé le Dialogue National Inclusif tant attendu, tant réclamé, par notre peuple dans ses diverses composantes. Personne n’a été exclue ou oubliée : les consultations ont eu lieu dans plus de 600 communes, dans tous les cercles et dans toutes les régions du pays, en plus du district de Bamako.
La diaspora malienne s’est surpassée et plus de 5 millions de réactions relatives à ce Dialogue ont été notées sur les réseaux sociaux, venant de nos compatriotes, de tous les segments et de tous les âges », a déclaré Ibrahim Boubacar Keita. Il a ajouté que l’étape finale des assises qui s’est déroulée à Bamako du 14 au 22 décembre a enregistré la présence de plus de 3000 participants, y compris les mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.
Selon lui, tout au long du processus qui a conduit à la tenue de ces assises que de nombreux compatriotes qualifient de refondatrice, des contributions de qualité ont été reçues, émanant de nos anciens chefs d’Etat, de grands commis de l’Etat à la retraite ou en activité, d’autorités morales, civiles ou religieuses de premier plan. Il a saisi cette occasion pour exprimer ses gratitudes aux présidents Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré, Amadou Toumani Touré, Dioncounda Traoré pour leurs précieux concours.
Ainsi donc, rappelle le chef de l’Etat, nos concitoyens auront eu l’occasion de se pencher sur les préoccupations fondamentales du pays.
Ils ont débattu de questions nationales vitales sans concession mais dans la plus grande courtoisie, dans le plus strict respect de cette charte malienne du savoir-vivre et du savoir-être qui nous est enviée et que nous devons préserver envers et contre tout.
Selon Ibrahim Boubacar Keita, les Maliens y ont parlé de Paix et sécurité pour le Mali qui n’est pas, il faut l’admettre, au mieux de sa forme. Ils y ont parlé de cohésion sociale, de cette cohésion sociale durement éprouvée, dans notre pays.
Ils y ont parlé de politique, d’institutions et de gouvernance, ce qui n’est pas indifférent dans ce pays qui a été, pendant des décennies, la belle vitrine des processus démocratiques africains. Les questions sociales et sociétales ont été également débattues, tout comme les questions d’économie et de finances, de culture, de jeunesse et de sport !
Partout où il le fallait, poursuit-il, le curseur a été mis, le diagnostic posé et le remède préconisé.
« Je l’avais dit et je le redis ici : pour ma part, je ferai tout mon possible pour diligenter la mise en œuvre des résolutions et recommandations validées. De la même manière, je veillerai à ce que le mécanisme de suivi que le Forum a souverainement souhaité mettre en place, dans son format et dans ses missions, puisse travailler en toute indépendance. Ce que le Dialogue national inclusif a voulu et qui est conforme à nos lois, le gouvernement le voudra, le chef de l’Etat le voudra. Sous mon magistère, les préconisations de ce Dialogue seront mises en œuvre. Inch’Allah ! », a-t-il dit.
Adou FAYE
La diaspora malienne s’est surpassée et plus de 5 millions de réactions relatives à ce Dialogue ont été notées sur les réseaux sociaux, venant de nos compatriotes, de tous les segments et de tous les âges », a déclaré Ibrahim Boubacar Keita. Il a ajouté que l’étape finale des assises qui s’est déroulée à Bamako du 14 au 22 décembre a enregistré la présence de plus de 3000 participants, y compris les mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.
Selon lui, tout au long du processus qui a conduit à la tenue de ces assises que de nombreux compatriotes qualifient de refondatrice, des contributions de qualité ont été reçues, émanant de nos anciens chefs d’Etat, de grands commis de l’Etat à la retraite ou en activité, d’autorités morales, civiles ou religieuses de premier plan. Il a saisi cette occasion pour exprimer ses gratitudes aux présidents Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré, Amadou Toumani Touré, Dioncounda Traoré pour leurs précieux concours.
Ainsi donc, rappelle le chef de l’Etat, nos concitoyens auront eu l’occasion de se pencher sur les préoccupations fondamentales du pays.
Ils ont débattu de questions nationales vitales sans concession mais dans la plus grande courtoisie, dans le plus strict respect de cette charte malienne du savoir-vivre et du savoir-être qui nous est enviée et que nous devons préserver envers et contre tout.
Selon Ibrahim Boubacar Keita, les Maliens y ont parlé de Paix et sécurité pour le Mali qui n’est pas, il faut l’admettre, au mieux de sa forme. Ils y ont parlé de cohésion sociale, de cette cohésion sociale durement éprouvée, dans notre pays.
Ils y ont parlé de politique, d’institutions et de gouvernance, ce qui n’est pas indifférent dans ce pays qui a été, pendant des décennies, la belle vitrine des processus démocratiques africains. Les questions sociales et sociétales ont été également débattues, tout comme les questions d’économie et de finances, de culture, de jeunesse et de sport !
Partout où il le fallait, poursuit-il, le curseur a été mis, le diagnostic posé et le remède préconisé.
« Je l’avais dit et je le redis ici : pour ma part, je ferai tout mon possible pour diligenter la mise en œuvre des résolutions et recommandations validées. De la même manière, je veillerai à ce que le mécanisme de suivi que le Forum a souverainement souhaité mettre en place, dans son format et dans ses missions, puisse travailler en toute indépendance. Ce que le Dialogue national inclusif a voulu et qui est conforme à nos lois, le gouvernement le voudra, le chef de l’Etat le voudra. Sous mon magistère, les préconisations de ce Dialogue seront mises en œuvre. Inch’Allah ! », a-t-il dit.
Adou FAYE